| | * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl | |
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Neokil * Admin
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| Sujet: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Sam 28 Nov - 13:49 | |
| Un coup de vent effleura son pelage gris, teinté d’une mixture brunâtre à l’odeur putride. Tout ici, était moche et puant. Un mélange de boue avec une autre matière, encore non-identifié et dont il ne préférait pas prendre connaissance. Loin d’être une chochotte, le loup n’appréciait pas cet endroit. Cette saleté, cette odeur immonde qui lui donnait envie de dégueuler son petit déjeuner - une biche si vous tenez tant à la savoir (aa) - . Comment était-il possible qu’un endroit soit aussi … repoussant. Ses oreilles sa plaquaient contre sa nuque, ses babines retroussés, révélant ses dents blanchâtres, bien plus que dangereuses. Mortelles. Il fixa un petit îlot de terre, non touché par le liquide dense. Se concentra un court instant, pliant ses muscles et reculant d’un peu et demi pour prendre de l’élan. Ses muscles se décontractèrent d’un coup, bondissant avec souplesse, toutes griffes déployés pour ensuite, s’enfoncer dans le peu d’herbe à sa disposition. Un magnifique saut, loin d’être à la porté de tous. Un petit sourire passa sur ses lèvres, triomphants. Son regard brun se promenant un instant sur le marécage, avant de se poser sur un arbre. Mort, bien entendu, mais il ferait tout de même l’affaire. Après avoir, d’un coup de queue hargneux, repousser quelques moustiques, Neokil s’avança avec hâte vers le tronc, s’y frottant avec force pour pouvoir enlever la boue coller à son pelage gris. Le résultat fut assez médiocre, car la boue, collante, ne désirait pas se laisser faire aussi facilement que ça. Le loup poussa un petit grognement, vexé. Après tout, il suffisait qu’il tombe sur une jolie gonzelle, et il serait tout simplement inadapté à un plan de drague. Bon , ok, il n’était pas la seule source de puanteur dans ce marécage, bien au contraire. Mais, son superbe pelage était tachée. On ne pouvait y apercevoir que quelques touffes de poils, solitaires. Pendant quelques instants, il se leurra à se frotter contre l’arbre. En vain. Il cessa donc tout effort, se contentant de regarder un regarde maussade sur la marécage qui l’entourait. Connard. è_ é
Dernière édition par Neokil * le Dim 29 Nov - 17:48, édité 1 fois | |
| | | « Assan »
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Sam 28 Nov - 14:49 | |
| « Je n’ai jamais aimé les mâles plus costaud que moi. Sûrement parce que à défaut d’avoir un cerveau, ils avaient des muscles. » Grognement rageur qui s’échappe de sa gueule. Echo d’un agacement grandissant. Pourquoi était-il venu ici déjà ? Pouah, aucune idée. Ah mais si ! Pour la découverte de territoires inconnus et inexplorés. Bah maintenant il comprend pourquoi hein. Comme terre à la con, ce marécage avait la palme d’or. Non seulement une odeur putride, semblable à celle d’une centaine de cadavre en putréfaction, régnait en ce lieu mais en plus les moustiques le suivait comme la peste. Son pelage cendré maculé de boue à certains endroits, était sec, rendu piquant et hérissé par la boue qui avait séché. Plus aucune élégance, plus aucun flottement de pelage au vent. Juste la crasse à l’état pure. Une crasse qui ne le gênait pas trop, le premier qui oserait faire une critique se prendrait une mandale dans la tronche, mais ces saloperies de moustique le gonflait sincèrement. Leur « bzzzz » incessant, leurs petites silhouettes qui se rassemblent en un troupeau, donnant l’impression qu’un nuage fonçait dans votre direction. Sans parler des quelques insectes qui, n’ayant surement pas obtenu leur brevet de pilote, venait s’écraser contre sa truffe, lui donnant envie d’éternuer. Ou bien de gerber. Tout dépendait de la taille de l’insecte. Lâchant un soupir, manquant au passage de gober les moucherons, le cendré s’ébroua violemment, parvenant ainsi à chasser une partie de cette population de moustiques emmerdeurs. Y font chier ><.
Et enfin, une île. Il l’appelle comme ça car il sentait dans ce petit bout de terre un espoir. L’espoir d’avoir la paix, de ne plus sentir ses pattes s’enfonçaient dans la gadoue et enfin la certitude que ces enfoirés de moustiques ne le suivront plus. Oui je sais, il nous bassine avec ses moustiques mais j’vous jure c’est vraiment chiant. Il visualisa un passage, différent de celui que son compère masculin avait emprunté. Un enchaînement de tronc d’arbre, peu stable, qui formait une sorte de pont jusqu'à la terre ferme. Avec un sourire léger, l’espion du nord s’élança. Un bond, atterrissage réussie sur le tronc. Deuxième bond, aussi souple que le premier. Il a alors faillit se casser la gueule dans un monticule d’eau boueuse et s’était rattrapé in extremis. Il enchaîna ensuite les autres troncs, jusqu'à toucher la terre ferme et l’herbe juste un poil humide. Parfait ! A coté du reste ce coin de terre ressemblait fortement à un paradis. Assan se tourna alors vers le mâle, venant tout juste de le remarquer. Son pelage était aussi boueux que le sien, si ce n’est plus, et semblait être à la base d’une couleur proche du doré. Ici tout était moche et puant hein ? Je te le fait pas dire mon coco . Un sourire furtif passa sur le visage du lupin, qui resta malgré tout immobile, conservant une distance de sécurité entre lui et l’autre mâle. Il était prudent. Ce genre de chose pouvait facilement lui dégobiller dessus è_é. Prudence donc. Assan se contenta donc de toiser le mâle, le jaugeant comme il pourrait jauger une robe. Avant de se rendre compte que cette même robe ne mérite même pas d’être dans la réserve du magasin. Bordel… y avait que des mâles dans ce pays de merde ? >< | |
| | | Neokil * Admin
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Sam 28 Nov - 15:50 | |
| Son regard s’étendant sur les parties visibles de ce marais. Il n’en éprouvait que du dégoût. Pur et simple. En cet instant, l’idée de sentir une odeur plus putride que cette là, lui semblait impossible. Il se trompait. Chose qui n’arrive qu’une fois tous les millénaires chez lui, je précise. Un parfum de chien mouillé pénétra dans ses narines. Il tourna légèrement la tête, s’apprêtant à apercevoir le corps immonde d’un monstre des marais. Mais non, ce n’était pas tout à fait ça. Hum, à quelques détails près en tout cas. Son regard brun se posa sur un mâle. Son museau se plissa légèrement, cherchant à absorber un minimum d’odeurs. D’apparence, ce geste aurait put être contre l’arôme que dégageait la bouillasse, mais c’était tout autre chose :B. Apparemment, Neokil n’était pas le seul à avoir eu à son bain de boue. Pour cela, il devrait peut-être éprouver un minimum de compassions pour le loup, qui de même était couvert de boue des pattes à la tête. Quedal. L’idée de poussé le spécimen de loup dans le liquide collant lui frôla même les pensés. Mais l’idée de toucher ce mâle puant ne lui inspirait rien. L’alpha se contenta de lui jeter un bref regard, avant de se détourner de lui. A quoi bon tenir une discussion avec cette créature, il avait bien mieux affaire. Ses yeux dorés continuèrent donc leurs explorations au-delà de ce petit îlot, cherchant avec insistance un passage qu’il pourrait emprunter pour quitter ce foutu marécage, sans devoir de nouveau plonger dans cette infâme mixture.
Quelques gouttes d’eau, glaciales, s’éclatèrent sur son museau. Suivit d’une rafale. Il songea un instant, avec satisfaction que la boue collée à son pelage allait retrouver le sol. Hélas, ça aurait était trop beau. Oh, bien sur, Neokil se retrouva rapidement propre. Comme un sous neuf même. Mais son plaisir fut de courte duré, quand il remarqua avec une certaine horreur, que le niveau de la boue augmentait considérablement. L’eau s’écoulait dans la mixture qui devenait plus liquide, tout en restant immonde et puant. L’îlot disparaissait peu à peu. L’alpha allait sans doute devoir nager. Nager jusqu’à trouver un bout de terre. Hum. Un coup d’œil lui suffit à comprendre que ce n’était pas si … simple. Des racines, des troncs d’arbres. Tout était bon pour l’arrêter où le faire disparaître sous le marécage. Son corps ne serait retrouvé que, ans quelques semaines, quand le marécage aurait retrouvé sa forme normale. De toute manière, il n’avait guère le choix. Réfléchissant à toute allure, il gardait tout de même son calme. Oh oui, il y avait pire. Il avait connu pire. Il s’en sortirait. | |
| | | « Assan »
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Sam 28 Nov - 16:08 | |
| L’autre male le toisa à son tour avant de se détourner de lui. Sale clébard va, retourne donc dans ta médiocrité. Ça vaut mieux en effet. Se retenant de soupirer, le cendré observa les alentours et fut de nouveau stupéfait par la mocheté de l’endroit. Décidément rien ne le retenait ici, et sûrement pas l’autre ahurie à coté, alors pourquoi restait-il ? Aucune idée. D’ailleurs il s’apprêtait à partir, blasé quand la pluie s’en mêla, changeant la donne. Rapidement nettoyé de toute la boue qui s’était accumulé sur son corps d’athlète , pour son plus grand plaisir, il fut alors confronté à la montée rapide des eaux. Le marécage allait bien vite devenir une piscine boueuse, visqueuse et j’en passe. Bref le genre de bain qui vous coupez l’appétit pendant au moins une semaine. Retenant un grognement, le cendré observa l’autre canidé qui ne broncha pas. Dommage, il aurait bien aimé le voir paniquer, voir crier, un peu. Cependant, Assan, contrairement à l’autre mâle, n’était pas du tout contre l’idée de balancer quelqu’un à la flotte. Surtout quand cette flotte prenait une sacré ampleur, devenant plus nauséabonde que jamais. Il s’approcha alors tranquillement du mâle qui semblait plongé dans ses réflexions. Et d’un coup de bassin bien placé, il l’envoya dans l’eau boueuse. Et paf ! En plein dans le mille. Cependant la chute du canidé l’éclaboussa un peu et il se retrouva avec quelques zones de boue. Encore. Il grogna légèrement.
- Tu m’as éclaboussé ><
Oh mais que… qu’est ce que tu fous ? Le voila qui se relève, déjà. Oh oh, ça sentait le roussi. D’un bond, le cendré s’éloigna, « craignant » en quelque sorte la colère du mâle. Une vengeance était toujours envisageable, surtout quand les idées de vengeances étaient nombreuses dans un coin aussi paumé et pourri que ce marécage. Assan bondit alors sur un tronc d’arbre qui flottait. Il manqua de tomber à l’eau mais se rattrapa juste à temps. Reprenant son équilibre il reprit sa progression, allant suffisamment vite pour que l’autre mâle ne le rattrape pas. Il continua d’accélérer, atterrissant sur une zone de terre ferme. Mais avec l’autre crétin à ses trousses, l’espion jugea bon de courir encore un peu. Et il tomba… sur une énorme crevasse. Bordel qu’est ce que ça foutait là ça ? è_é il se cassa donc la gueule en beauté, dévalant une paroi de roche lisse comme le verre. BOUM le voila qui atterrit dans un bruit sourd au sol, se trouvant dans une position loin d’être élégante. Heureusement que personne ne le voyait ainsi… ah quoi que. En fait si, le mâle était tombé dans le même panneau que lui et venait de se casser la gueule à son tour, lui retombant dessus. Humph… bon dieu >< Et merde.
[ J’ai pas mal avancé le texte et je t’ai même pas donné le temps de répliquer à mon « assaut » xD. ] [ Donc si jamais ça te convient pas dis le et je raccourcis et au pire invente toi une belle vengeance, j’ai l’habitude de m’en prendre plein la gueule xDD ] | |
| | | Neokil * Admin
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Sam 28 Nov - 16:52 | |
| [Parave. (: ]
Juste envie de lui péter sa gueule. Neokil digérait mal la boue qu’il avait engloutit, de surprise, dans sa chute. Si l’autre avait put savoir, à quel point l’alpha pouvait être rancunier. En tout cas, il avait eu la bonne réaction en prenant fuite, dès l’instant où il c’était relevé. Lâche, certes. Mais il ne s’attendait à rien de plus glorieux de la part d’un clébard. A l’instant même où Neo’ c’était redressé, nageant jusqu’à ce qu’il restait de l’îlot, un plan c’était mis en marche dans son esprit en cet instant machiavélique. Voyant la direction qu’il avait entreprit, le loup le suivit. A toute allure, mais ne cherchant pas réellement à le choper. Juste à le faire courir, comme le lapin effrayé qu’il était. Minable. L’alpha était lui-même passé par-là, pour arriver ici. Il continuait à lui courir après, bouillant d’impatience. L’autre se ferait avoir. C’était sur. Soudain, le toutou disparut. Neokil accéléra l’allure, voulant contempler avec plaisir ce crétin, tomber tête la première dans un piège. Bien dommage que l’appareil photo n’existe pas xD. Triomphante victoire, la boue n’avait plus qu’à emplir le gouffre et il retournerait à son rang. Bien plus bas que le sol. Trente pas sous terre. Sans prévenir, le sol se déroba sous ses pattes. La boue mêler à la pluie, rendant le sol plus glissant que prévue. Trop rapide, aucune prise. Il ne pouvait s’arrêter. Neo’ poussa un hoquet de surprise silencieux. D’un instant à l’autre, il allait retrouvé l’autre crétin dans le gouffre. Comprenant l’ironie de la situation, il espéra de toute sa force écraser l’autre au passage.
La chute fut courte. Ses griffes déployées pour pouvoir malencontreusement crever un œil du mâle, au passage. Il sentit une chose à la fois molle et poilues qui lui servit de coussin d’atterrissage pour sa forte masse. Et ouais, avoir beaucoup de muscles, sa pèse 8D. Après avoir bien fait en sorte de l’avoir écrase, il se roula sur le côté. Le trou était à peine assez grand pour qu’il se tienne tous les deux, l’un à côté de l‘autre. Un mou dégoûté apparut sur son visage. L’idée d’être en contact avec l’autre le dégoûtait. Profondément. L’alpha ne perdit pas une seconde, posant ses pattes avants contre les parois, et avec ses pattes arrières, tentant de se hisser en hauteur en prennent appuie sur la boule de poil qui lui servait de compagnon de cellule. En vain bien sur. L’air libre était bien trop haut. Il retomba donc sur ses quatre pattes, pataugeant dans la boue dont l’odeur mêlée à celui de l’autre était mais tout, sauf agréable. Il recula de quelques pas et, à sa plus grande surprise, ne trouva aucune paroi. Avec difficulté, il se retourna, n’hésitant pas à fourrer sa patte dans l’œil du subalterne. Il y avait bien un tunnel. Pas le moment d’hésiter, Neokil s’y enfonça. | |
| | | « Isïl »
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Dim 29 Nov - 12:01 | |
| Assan gronda et partit dans la direction opposé. Empruntant un autre tunnel que celui du mâle.
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La louve blanche gronda, observant les alentours en quête d’une aide ou d’un endroit où se barrer. Elle était venu au marais, pour le fun si j’ose dire. Et ignorant la puanteur de ces lieux, ainsi que la laideur de l’endroit, elle avait poursuivit sa route jusqu'à tomber dans cette crevasse. Une chute imprévue qui pourtant s’était faîte en douceur. Ses griffes ayant happé la paroi boueuse pour amortir sa chute et son atterrissage fut tout ce qu’il y a de plus élégant dans une telle situation. Franchement on pouvait pas pu faire mieux. Seulement avec cette pluie le gouffre avait commencé à se remplir, d’eau et de boue encore plus gluante. Un vrai guet apens. Elle s’était bien fait avoir. Alors elle avait empruntée le tunnel, celui qu’emprunter actuellement le pirate, pour finalement arriver dans un cul de sac. Les parois, bien que plus basse que dans la pièce précédente, devenait à chaque seconde plus boueuse. Alors elle n’avait pas hésité, ayant commencé à escalader avant que le simple fait d’y penser ne devienne complètement débile. Mais c’était déjà trop tard. Elle était retombée, deux fois. Et lorsque le pirate arriva, elle était en train d’escalader une troisième fois. Avant de glisser une nouvelle fois le long de la paroi, retournant au sol. Son pelage habituellement blanc comme neige était recouvert d’une boue humide qui lui collait à la peau et rendait le moindre de ses mouvements plus lent qu’a l’accoutumée. Et l’impression de devenir un de ces gros mâles lourd comme des bœufs était loin d’être plaisante. Vraiment loin.
Ce ne fut que lorsque ses pattes effleurèrent le sol boueux qu’elle remarqua le mâle. Et merde. Avec toutes ces odeurs putrides, la demoiselle ne parvenait pas à dire de quelle meute il était. Et le pelage du mâle étant aussi boueux que le sien, elle ne parviendrait même pas à le reconnaître de vue. Elle gronda. Grondement furieux témoin de son agacement. Fallait vraiment pas la faire chier. Elle se détourna alors du mâle, observant encore une fois les alentours. Rien, vraiment rien. L’idée de faire demi-tour la tenta, mais elle abandonna bien vite. De l’autre coté se trouvait le même cul de sac, en pire. Et là, ce fut le miracle. La boue devenant tellement molle et gluante, qu’une partie du mur s’effondra, dévoilant un escalier de pierre. Qu’est ce que ça foutait là ? Aucune idée, aucune hésitation non plus. La demoiselle nacrée s’élança, d’un bond elle atteignit la première marche et elle dévala cet escalier imprévu. Une fois en haut, plus rien. Juste le bord du précipice, en face d’elle. Elle déglutit. Il lui paraissait si loin… Mais elle n’avait pas le choix. Elle recula, de quelques pas, pour prendre son élan et elle s’élança.
Elle bondit, courbe parfaite, prouvant qu’elle avait l’habitude de ce genre de situation. Elle avait vécu bien pire, et ce n’était pas l’idée de tomber qui lui faisait peur. Au pire elle recommencerait. La demoiselle atterrit alors de l’autre coté. Enfin presque… Aussitôt arrivée saine et sauve elle avait voulut s’éloigner, quand le sol s’était soudain dérobée sous ses pattes. La voila donc les griffes plantées dans le sol, en train de se débattre pour ne pas glisser. Le moindre de ses mouvements semblaient lui assurer la chute, si bien qu’elle finit par ne plus gesticuler, son cerveau faisant du cent à l’heure pour éviter de tomber. Elle devait se redresser. Elle tenta de ramper, envoyant ses antérieurs le plus loin possible. Elle gagna les quelques centimètres qu’elle avait perdu, mais ne parvenait pas à faire plus. Et merde… >< | |
| | | Neokil * Admin
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Dim 29 Nov - 14:20 | |
| Un simple coup d’œil derrière lui suffit à en être sur. L’autre avait disparu, empruntant un chemin différent. Qu’il aille crever ce clap ! Il avait la désagréable impression d’être dans des égouts. En tout cas, c’était une certitude, il se trouvait bien dans les boyaux mêmes du marécage. C’était désagréable de pensé à cela. Mais juste la vérité. Un grognement caverneux sortit de sa gorge, passant par sa gueule entrouverte. Il n’avait trouvé guère d’autres choix que de respirer par la bouche. Ce qui, à vrais dire, lui donner la nausée. Mais à quoi bon se plaindre? Tête baissée pour ne pas toucher le plafond rocailleux de son crâne, il s’avançait tant bien que mal dans cette obscurité quasi totale. Ses pattes glissaient sur le sol, mélange de boue et d’eau, dont le niveau avait anormalement augmenter, lui arrivant même jusqu’aux épaules. Si le tunnel s’obstinait à rétrécir, l’alpha du Sud finirait noyé. Un gâchis pur et simple. Neokil était trop beau pour mourir. 8D
Un grognement retentit, à quelques pas de là. Ses oreilles aux éclats dorées se dressèrent, son regard or se posant sur cette silhouette boueuse, que jusqu’à là, il n’avait pas eu le plaisir de remarquer. L’identité de cette chose lui était inconnue. Bien que sa forme semblait celle d’une louve. A première vue. Ses babines se retroussèrent, laissant entrevoir ses canines tranchantes. Elle l’avait provoqué. Le mâle n’eu pas le temps de réagir, car déjà elle s’enfuyait. Grâce et élégance. Il ne pouvait pas dire le contraire. De son regard doré, il suivit un instant sa démarche, l’observant dégringoler l’escalier avec souplesse, disparaissant de son champ de vision. L’idée de la suivre ne l’inspirait guère. Il choisit de continuer tout droit, là où les boyaux du marécage s’élargissaient. Neokil partit à toute allure, bien que la couche de boue collant à son pelage ne lui fasse une masse supplémentaire. L’odeur putride brûlait ses poumons. Ses yeux plissés cherchaient une sortie. En vain. Il se sentait enfermé. Son corps prisonnier de ses tunnels. Sombre & Obscur. Son esprit restait tout de même libre. Libre de s’envoler loin d’ici, dans un doux rêve vermeil. Là où le ciel touchait la terre dans un mélanger harmonieux. L’horizon. A moins que son esprit ne devienne fou. Cette folie qui le guettait. Impatiente. Rongeant avec plaisir et délectation, le tissu d’intelligence qui formait son être. Neokil fit claquer sa mâchoire. Agacer de lui-même. Bien sur que non, il ne deviendrait pas fou. Plutôt mourir à la rigueur. Le mâle plongeant dans un nouveau tunnel, à gauche. Toujours plus espacé et oxygéné. C’était toujours mieux. Il régnait un silence de mort ici. Seul le bruit de ses pas dans la boue résonnait. Soudain, à quelques pas d’ici, un nouveau son. Celui de griffe accrochant le sol liquide dans un bruit d’éclaboussure. Inconsciemment, Neokil suivit se bruit. Comme un appel lointain. Un nouveau tournant, il freina de justesse, manquant de tomber dans un nouveau gouffre qui semblait s‘enfoncer au centre de la Terre.
Un hoquet de surprise. Silencieux. Son regard doré chercha quelques chose. Ou quelqu’un. Il lui fallut un instant avant de la voir. Mélanger à la boue, elle ne ressemblait qu’à un gros tas à l’odeur putride. Comme tout le reste ici. A peine quelques secondes d’hésitation, Neokil finit par fondre dans sa direction. Sa gueule ouverte, il ferma sa mâchoire sur la peau de sa nuque. Comme l’aurait fait une mère pour attraper sa progéniture. Ce qui n’était pas son cas. Loin de là. L’alpha tira la louve dans sa direction. Elle était sans doute léger, mais la couche de boue qui c’était attaché à son pelage lui donnait bien des kilos de plus. Ses pattes glissaient sur le sol liquide, mais l’idée de l’abandonné à son triste sort ne lui fleura pas même l’esprit. Le goût de la vase dans sa bouche était écœurante. Ses paupières se fermèrent, Neo’ tirait avec toujours plus de force. Un dernier effort. Une dernière chance. D’un mouvement sec de la tête, il la tira sur le côté. Le corps de la louve se souleva presque quand il l’envoya sur le côté. Saine et sauve. Il cracha avec dégoût le peu de boue qu’il n’avait pas ingéré. Reculant de quelques pas. Fatigué. | |
| | | « Isïl »
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Dim 29 Nov - 14:54 | |
| Un nouveau centimètre de gagné, puis un second. Super, elle allait vachement s’en sortir comme ça tiens. De nouveau un grondement lui échappa. Fait chier. Fait vraiment chier. Puis des bruits de pas, mélangé au clapotis de la boue qui volait en tout sens. Ecœurant. Et là ce fut le pire, la torture de sa vie. Elle sentit une gueule se refermer sur sa nuque, seul moyen de pouvoir l’aider à ne pas se casser la gueule. Ses prunelles s’écarquillèrent, ses yeux dorés devenant deux minuscules points, remplie de rage et de terreur. Cœur qui hurle. Poison qui coule et qui brûle. Lâche moi, ne me touche pas. Plus jamais, pas maintenant, pas encore… Elle en oublia tous ses moyens, manquant de tomber à la renverse. Mais le mâle fut plus fort, il la souleva d’un coup avant de l’envoyer au loin, hors de danger. La demoiselle atterrissait sans élégance dans la boue. Son sang empoisonné ne fit qu’un tour. Elle se redressa, se retourna et gronda contre le mâle. Grondement incontrôlé, démesuré. Elle hurla, son hurlement en partit recouvert par la pluie.
- Ne me touche plus jamais !
Silence. Les prunelles dorées de la demoiselle se vrillèrent sur le lupin. Deux billes dorées dans lesquelles se lisaient souffrance et folie. Elle était monstre. Elle était folie. Apparence fragile, âme tâché de sang. Elle se mit à trembler. Tremblements irrépressible, et tellement violents qu’ils en étaient effrayant. Elle se détourna, avant de s’asseoir sur le sol boueux. Silencieuse, essoufflée. Elle ferma les yeux, inspira et expira à plusieurs reprises. La pluie continuait de tomber, violente, et chaque goutte d’eau se mêla avec les perles salées qui roulaient le long des joues de la demoiselle. Elle pleurait. Réaction pitoyable qui lui donnait envie de gerber ou de se pendre. C’était leur faute… la faute des autres, ils l’avaient rendu ainsi. L’enfermant dans une prison nommée folie, dans son esprit. Et à chaque crise c’était la même chose. Le cœur qui hurle, le poison qui brûle, les mots qui blessent, les crocs qui tuent. Et les larmes, une fois que tout est fait…
Elle se calma. Ses prunelles dorées se turent, la folie recula. Elle tourna la tête, observant le mâle. Elle lui adressa un regard, un seul. Excuse silencieuse. Remerciement muet. Pardon, merci, pardon, merci. Elle se releva, testant ses membres d’apparence chétif, pour finalement constater avec soulagement qu’elle tenait de nouveau debout. La pluie se chargea bien vite de la nettoyer, ôtant chaque impureté, la boue coula, lentement mais sûrement. Et son pelage redevint blanc, ou du moins à peu près blanc. Il en était de même pour le mâle et elle se rendit compte de sa grossière erreur. Il s’agissait de son alpha, et l’odeur de la meute du sud la frappa enfin. Et merde… Silence. Elle ne savait pas du tout comment réagir. Faire comme d’habitude ? C'est-à-dire s’enfuir dans un bond souple et silencieux. Ou bien rester ? Jusqu'à ce que le mâle parte de lui-même, rongé par l’ennui qu’elle provoquait auprès de tous. | |
| | | Neokil * Admin
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Dim 29 Nov - 16:39 | |
| Un simple merci aurait suffit amplement. Son regard doré était posé sur elle. Couverte de boue de la tête au aux patte. Comme lui d’ailleurs ! Dans ses yeux il avait vu briller la rage, la douleur, la folie. Un simple grognement était sortie de sa gorge. Agacement mêler à son colère de se faire ainsi traiter, disparaissant rapidement. Un souffle suffit. Car, en l’espace d’une seconde. Tout avait changé. Laissant l’alpha sceptique, pour cacher sa surprise. Étrange et fascinant à la fois, il ne savait quoi dire. Prit un dépourvue. Sa haine laissant place à des excuses qui se lisait dans ses yeux. Son souffle retrouva son rythme normal, son effort passé disparaissant dans ses muscles. Il se redressa, dépassant la louve d’une tête. Signe de puissance physique. Va savoir. Mais peu importe. La pluie avait reprit de plus belle, furieux et grondante. Frappant avec hargne les deux lupins bloqué entre deux murs de boues et de roches, sans pour autant avoir un toit. Cela aurait était le minimum. L’eau dégoulinait le long de son pelage, y retirait la boue et la crasse sans pour autant faire partir entièrement l’odeur, trop mêler à celui du lieu. Ses poils gris et dorés refirent leur apparition, bien que complètement trempé et plaqué contre son corps. Sensation désagréable, qu’il devait pourtant accepter. Il n’avait pas le choix. Son regard se posa sur la louve. Une envie intense de connaître son identité, même s’il ne savait pas pourquoi. Surprise. Il reconnut Isïl. Son propre bêta. Il s’abstint de tout commentaire. Ne préférant rien ajouter à cette situation. Ce n’était pas le moment. Surtout que la pluie continuait à tomber. Toujours remplie d’une colère injustifié envers les deux nordistes. Ses pattes trempaient dans la boue.
« On devrait pas rester là. »
Souffla-t-il, le plus calme possible. Aucune trace d’antipathie, ni de sympathie à vrais dire. Il réservait son jugement pour plus tard. Quand il serait réellement à l’abris ! Neokil se mit à avancer, trouvant un passage à sa gauche, ne cherchant guère sa savoir si elle le suivait. De toute manière, il n’y avait pas d’autre passage que celui qu’il suivit. Les autres avaient étés bouchés, écroulement de boue x_x. En silence, Neokil priait pour qu’il n’arrive pas la même chose à ce boyaux obscur. L’idée de se retrouver enterrer sous des tonnes et des tonnes de vases puantes ne lui disait rien. Et oui, aussi étonnant que cela paraisse. xD | |
| | | « Isïl »
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Mer 2 Déc - 13:45 | |
| Un long silence s’installa. Elle avait compris son erreur mais elle ne la regrattait pas pour autant. En fait elle s’en moquait, totalement. L’impression qu’elle avait pu avoir donné, les grondements qu’elle avait lâchés. Mais la demoiselle s’était tout de même excusé, moindre des choses vu que son propre alpha venait de l’aider. Sinon qui sait ce qui se serait passé, une fois retombée dans le trou elle aurait peut être jamais pu en ressortir. Elle l’observa, longuement, sans gêne. Elle lu la surprise dans ses yeux, lorsqu’il la reconnut. Du moins c’était l’impression qu’elle avait. Et ses impressions étaient souvent bonnes. M’enfin dans un sens elle ne pouvait se fier qu’a ça, vu que personne n’osait lui adresser la parole, ce qui était peut être pas plus mal… depuis le temps. Et le lupin annonça qu’ils devraient y aller, pour se trouver un abri. Pas de soucis, elle était d’accord. Même si l’idée de devoir rester avec lui ne l’enchantait guère. Le monde lui avait tourné le dos, depuis trop longtemps… Elle ne faisait plus confiance et surtout en avait désormais assez de tomber sur les gueules de ces crétins aux jugements hâtif, ces crétins effrayés par ce qui est différent. La différence fait peur… c’est pour cela que le monde lui tourne le dos.
Sans un mot, la dame blanche suivit le mâle. Sans un mot elle esquiva les chutes de boues qui lui tombaient à la tronche. Mélange d’élégance et de tranquillité dans sa démarche d’ange. Une démarche dansante, des allures souples et délicates, qui renforçait son air de poupée de porcelaine, celle qu’on pense pouvoir vaincre si facilement. Puis un souffle, une brise puissante mais caressante. Et voila, vous voila avec l’impression qu’elle va s’envoler, comme une brindille. Et le fait de la voir marcher normalement pourrez même vous choquer tant cela parait irréel. Son allure de fille fragile ne la gênait nullement, au contraire. C’était mieux que d’avoir pleins de gras ou de muscles trop voyant. Elle était plutôt du genre à se cacher, pour éviter le monde en fait. Bref… Isïl suivait donc le mâle, tranquillement et enfin ils débouchèrent sur une grotte. A l’intérieur il faisait sec, presque chaud, ce qui était étrange vu le froid qui régnait dehors. Aucune trace d’humidité. La demoiselle s’empressa de s’engouffrer à l’intérieur.
La tiédeur de l’endroit la frappa de plein fouet, lui faisant un bien fou. Elle s’autorisa un sourire, furtif, tout en prenant soin de le cacher au mâle qui l’accompagnait. Ou bien peut être était ce elle qui accompagnait le mâle. Peu importe, on s’en fout. La belle s’approcha donc des murs, quand un faible rayon de lumière fit alors scintiller les pierres qui semblaient s’y être incrusté. Des diamants. Peu, mais resplendissant de beauté. Elle observa les scintillements de la pierre avec une moue enfantine, elle venait de retomber en enfance. Puis les éclats disparurent et la demoiselle se referma sur elle-même, comme une coquille qui ne sort que devant le château et les pierres précieuses d’un conte de fée. Elle jeta un coup d’œil à la grotte, dehors la pluie grondait toujours. Trempée, la demoiselle s’ébroua et s’allongea contre une paroi tiède, désirant sécher le plus vite possible. Elle posa alors ses prunelles dorées sur le mâle. Elle le toisa avec insistance, sans gêne, qui à ce qu’il soit mal à l’aise. Un mélange de sentiments passa sur son visage aux traits fin et délicats. Elle semblait pensive et absente, mais à la fois si présente autour de vous. Comme une ombre élégante qui virevolte autour de votre cœur, s’immisçant dans votre vie contre votre gré. Et contre le sien… | |
| | | Neokil * Admin
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Sam 5 Déc - 17:48 | |
| Pas besoin de tendre l’oreille pour entendre. Entendre la pluie qui tombe avec fracas et violence. Mêlé au vent qui soufflait, toujours plus fort. La tempête. Malgré cette odeur pestilentielle, il n’était pas plus mal sous terre, au moins là, la pluie ne pouvait pas l’atteindre. Il y avait le pour & le contre. Car l’idée de rester enfermé ici, errer jusqu’à que la mort l’attrape, ne le séduisait pas. Si au moins, il y avait quelques chose d’intéressant à faire dans se troue à rat. Mais rien. La louve semblait l’avoir suivit. Il entendait son souffle, derrière lui et entendait le bruit de ses pattes retombantes dans la boue dans un bruie d’éclaboussure. Au moins, il ne finirait pas sa vie seule dans ses tunnels ¬¬. Surtout, qu’il faut dire qu’elle était pas mal … du tout. Juste un peu folle, mais sa on s’en fou. Il n’allait pas faire son difficile quand même ? Hum. Les boyaux de marécage s’élargissaient de plus en plus. Neokil en était satisfait, il ne supportait pas cette sensation d’enfermement. Une bouffé de chaleur lui fouetta le visage. La louve s’engouffra rapidement dans ce qui semblait être une grotte. Le mâle fit de même. Une fois à l’intérieur, il s’ébroua. Envoyant la boue qui c’était accumulé sur son pelage dans un coin. Il n’avait pas l’intention de sécher avec cette chose immonde sur lui. Presque aucune trace d’humidité, il faisait presque chaud. Finalement, il ne s’en sortait pas trop mal. Dehors, la pluie tombait de plus belle. Le ciel s’illumina, zébrer d’un long éclair. Quelques secondes plus tard, le tonnerre retentit. Brutal et malveillant. Dangereux. Le loup s’installa dans un coin de la grotte. Jetant un coup d’œil sur le marécage. Il se rendit compte qu’il avait faim. Quand un gargouillement sinistre retentit de son ventre. Pas une proie à la ronde sans doute. Il poussa un léger grognement contre cette tempête. Insatisfaction cuisante et désagréable. Neokil sentit le regard de la louve, poser sur lui. Un sourire animé d’ironie et d’amusement s’afficha sur ses lèvres charbons :
« Je sais que j’suis beau, mais pas la peine de me mater comme ça. 8D »
Sa voix était comme son sourire. Amusement & Charme. Neokil huma l’air. Remarquant cette odeur sucrée & attirante qu’il aimait tant. Ses hormones masculins se réveillant, comme une hibernation. L’idée de lui sauter dessus était tentante. Lui ou la tempête? Lui ou se faire cramer par l’orage. Ne laissant rien paraître de ses pensés sur son visage, l’impatience l’envahissait bien qu’il veuille garder son calme. Être alpha lui donnait pas mal de droit. Dont celui là. C’était son avis en tout cas. Son instinct de pirate sur le mode : ON. Le mâle était-il dangereux pour elle ? Oui & non. Le tonnerre retentit de nouveau, la tempête ne se calmant pas le moins du monde. Bien au contraire. | |
| | | « Isïl »
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Sam 5 Déc - 19:03 | |
| La demoiselle nacrée resta contre la paroi de la grotte, s’y lovant tranquillement, comme si elle se sentait enfin chez elle. Le bruit de la pluie qui tombe, de l’orage qui gronde, de sa respiration … tout cela l’apaisait, lui faisait un bien fou. Elle se sentait bien. Le seul point noir au tableau, c’était ce mâle, qui semblait bien décider à attendre la fin de l’averse pour repartir. Dommage. La solitude était la seule chose qui lui manquait actuellement. Tant pis. Elle écouta le rocher, percevant les vibrations qui venaient de l’autre coté. Elle esquissa un sourire, furtif, avant de revenir l’ombre glacée qu’elle était. Ce fut à ce moment là qu’un gargouillement parvint à ses oreilles. Elle dut retenir un ricanement. Décidément le dicton était vrai, les mecs ne pensaient qu’au cul et à leur ventre… le cul ? Ce fut à ce moment là que la belle sortit de sa transe, revenant brutalement à la réalité. Elle était en chaleur et l’avait complètement oublié. Elle était seule, en chaleur, et surtout le mâle présent était son alpha. Techniquement il avait tout les droits sur elle. Qu’est ce qui prouvait qu’il n’était pas intéressé par sa silhouette svelte ? La belle déglutit.
Bordel de merde. Elle était mal. La grotte si apaisante lui semblait désormais être un véritable piège. Les tunnels plutôt vaste lui paraissait désormais étrangement étroit. Le bruit de la pluie l’agressait désormais. Et, silencieusement, son cœur faisait des bonds énormes dans sa poitrine. Et merde… Qu’est ce qui lui avait pris de suivre ce mâle hein ? Elle aurait du l’envoyer chier à la première occasion. Quoi qu’il en soit elle devait désormais se barrer. Dans son intérêt comme dans celui du mâle. Car si jamais il tentait la moindre chose contre elle, il le regretterait. Amèrement. La seule odeur qu’il aura pu renifler sera celui de son propre sang, la seule chose qu’il aura pu toucher sera mes crocs qui se plantent dans sa chair. La demoiselle fut alors sortit par sa rêverie par la parole du mâle. Elle garda le silence. Allez ma grande, ne laisse pas voir ta peur, jamais, sous aucun prétexte. Alors le visage de la belle resta de marbre, froid comme la mort. Ses prunelles dorées se vrillèrent sur le lupin et elle esquissa un sourire ironique.
« Tu sais que j’en ai maté pour moins que ça ? Et attention… sinon se seront les vautours qui viendront te reluquer . »
Voilaaa. J’te préférais comme ça, ironique à souhait, avec la menace qui plane malgré tout. Evidemment la phrase devait être comprise dans le sens qu’elle avait zigouillé des mâles pour moins que ça, m’enfin pour comprendre l’ironie de la situation fallait avoir un cerveau. En avait-il un ? Possible… Probable même. On ne devient pas alpha juste avec une belle gueule, car si c’était le cas vive les meutes remplies de débiles profond hein. La demoiselle soupira, tentant d’ignorer ses chaleurs, voulant montrer qu’elle s’en contrefichait pour se donner une impression de force et de puissance. Mais sa puissance rimait avec folie. En vrai elle était incapable de quoi que se soit, mais vu que dans un combat les contacts étaient éminent, elle devenait folle. Et elle tuait. Cœur qui hurle. Poison qui brûle. Mots qui blessent. Crocs qui tuent… Et les larmes, après…
La belle soupira avant de se redresser, lentement, avec des gestes remplies de précautions, comme lorsque notre vie risque de se terminer au moindre faux pas. Là c’était pareil, à peu près. Elle observa les alentours et décela un tunnel, tellement fin qu’elle pouvait tout juste s’y glisser. Et elle était sûr que le mâle ne pourrait jamais la suivre en passant par là. C’était sa sortie de secours. Il fallait y aller, maintenant. La demoiselle détourna le regard, ne voulant attirer l’attention sur sa découverte. Elle fut alors happée par le regard doré et profond du mâle. Inconsciente, elle s’y plongea. Et ce fut la plus belle des baignades… bizarrement un flot de sensations étaient passées dans le regard du mâle. Sensations et émotions furtives, trop pour qu’elle puisse les analysées, mais cette vague de sentiments l’avait apaisé. Elle s’y était noyée, elle avait lu ce qu’elle pouvait lire, avait observée l’indescriptible. Une découverte sans non, une découverte sans intérêt. Mais une belle découverte tout de même. Elle frissonna et s’éloigna en direction de sa sortie de secours. Allez ma grande, c’est le seul moyen de t’assurer la sécurité, d’éviter une tentative de viol, d’éviter le sang et les crocs.
La demoiselle nacrée se dirigea vers la fissure de sa démarche dansante, élégante. Presque hypnotique. Elle se sentait si légère… La fissure était à deux pas d’elle. Deux simple pas. Elle aurait du s’y engouffrer, disparaître, à tout jamais. Elle n’en trouva pas la force. Elle se retourna… Peut être étais ce une grossière erreur. Elle le saurait bien assez tôt. | |
| | | Neokil * Admin
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Lun 7 Déc - 19:39 | |
| Son regard doré était posé sur elle. Pensif. Oui oui, il était capable de pensé. Même très bien d’ailleurs. Avoir du muscle ne signifiait en aucun cas ne pas avoir de cervelle (8. Mais bref. Deux choix s’imposaient à lui. Sauter sur la demoiselle blanche, et puis faire ceux pour quoi il était un mec. Ou bien, rester là, à l’admirer. Savourer la vue de son visage blanc. Superbe. Un court moment d’hésitation. La demoiselle semblait avoir deviné une partie de ses intentions. Enfin, la première solution qui s’offrait à lui, n’envisageant pas un instant la deuxième. Dommage, cela lui aurait peut-être évité des tracas inutiles. Mais bon, pourquoi devait-il s’inquiéter de son confort personnel? Après tout, c’était son problème si elle était proie à la paranoïa. Parano’ ? Quoi que … Bref, la louve ne semblait pas en confiance en sa compagnie. Normal dans un sens, le mâle était pourtant capable de self control. Capable de résister un certain temps à la tentation de lui sauter dessus. Si elle se montrait digne de tant d’effort, bien entendu. L’envoyer chier, même s’il l’avait bien cherché, n’était pas une solution. Les yeux bruns de la louve croisèrent les siens. Quelques chose d’étrange se déroula, chose auquel il ne donna pas de mot. Aucun n’en était digne. Son regard doré restait posé sur elle, hermétique ne laissant entrevoir aucune de ses pensés et réflexions. Mais il était simple de deviner l’attirance et les envies d’un mâle, près d’une demoiselle en chaleur. Demoiselle qui, ici présente, bondit sur ses pattes pour d’une démarche élégante et souple, se glisser vers une faille. Tentative de fuite ? Pas bien du tout ça. L’alpha fut, en un instant debout. Ses muscles contractés, près à bondir si Isïl s’approcha de la fissure un peu trop à son goût. Elle s’avançait, Neo’ n’aurait pas le temps de la rattrapé. La louve s’arrêta net. Surprise. C’était si … improbable.
Neokil ne comprenait toujours pas sa réaction. Apparemment, elle était emplie de surprise la demoiselle. Tant mieux, valait mieux une louve surprenante que sans intérêt. C’était son avis en tout cas. Son avis était toujours le meilleur, point barre. Il fit quelques pas dans sa direction, non pas pour lui sauter dessus, juste pour être assez près d’elle pour l’empêcher de partir, si sur un nouveau coup de tête, la demoiselle se décidait de s’enfuir. Plus près, son odeur était plus attirante, plus forte. Lui faisant tourné la tête, l’envoûtant. Il crispa sa mâchoire. Non. Il ne le ferait pas. Pas pour le moment. Pourquoi un tel honneur ? Qu’est-ce que sa peut vous faire bande de crétin? Il aurait pleins d’autre louve à porté de patte, à quoi bon s’en prendre à son bêta. Certes, la louve était belle mais … Ses oreilles se dressèrent. Il avait entendu des hurlements. Lointaine, certes mais dans le marécage. Des voix graves qui s’unissaient, impatient. Neokil fronça les sourcils. Un groupe de mâle. Solitaire ou non, il était assez facile de deviner leurs intentions, sachant que l’odeur de la louve flottait des kilomètres à la ronde. Il venait de décidé une nouvelle règle, seul lui avait droit de touché à sa bêta. Point barre. Jalousie ? Peut-être qu’oui … ou que non. Et comme le mâle n’était pas encore décider d’y toucher … se serait personne. Encore moins ses crétins dont les hurlements se rapprochaient de plus en plus. Son regard flamboyant rencontra celui de la louve, promesse silencieuse qu’il la protégerait. | |
| | | « Isïl »
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Mer 9 Déc - 16:51 | |
| Et je suis comme la rivière. Fière et libre comme l’air…
Il venait de la rejoindre. En deux trois mouvements, des gestes puissants et souple à la fois. Le message était passé. Elle ne devait pas s’enfuir. Du moins c’était ce qu’il désirait, ce qu’il exigeait. Ça se lisait dans ces yeux dorés. Il ne voulait pas qu’elle parte, c’était un ordre. La moindre tentative de fuite serait punie. Enfoiré va… comment oses-tu diriger ma vie ? Comment oses-tu me donner des ordres ? Ah oui c’est vrai, c’était l’alpha. Il était au dessus d’elle. Elle n’avait pas l’habitude. Elle avait pris le poste de bêta pour avoir la paix, pour que les autres loups s’inclinent devant son autorité et ainsi évite de la contrarier. Car au moindre problème, il risquait la mort. Elle était un jeu, à elle toute seule. Ce genre de jeu où dès le début vous n’avez qu’une seule vie en réserve, qu’au moindre faux pas le sol s’écroule sous vos pieds et c’est déjà le game over. Trop de loups avaient joués, trop de loups avaient perdu. Elle avait encore le goût du sang dans sa gueule, le goût amer des regrets et des parles salées qui roulent le long de ses joues. Mais elle ne pouvait rien contre ce mâle, il était le seul sur qui elle n’avait pas le droit de lever la patte. Malgré l’envie, malgré la folie. Il s’était rendu compte qu’elle était folle non ? Alors pourquoi lui rendait-il la tâche si difficile. Il était attiré par les chaleurs de la belle, il prenait le risque de s’approcher. La situation était intenable pour eux deux. Alors pourquoi demeurait-il ?
Elle observa le mâle, plongeant son regard dans le sien. Pourquoi ? Pourquoi… Elle gardait le silence, elle n’aimait pas parler. La demoiselle nacrée lâcha un soupir qui se perdit dans le bruit de la pluie. L’air s’était rafraichi, brutalement, devenant presque glacé. La respiration de la dame blanche s’envolé dans une faible buée. Reine des glaces, Reine de ton cœur. C’était bizarre. Depuis toujours elle faisait peur, par sa différence et par sa folie constante. Mais malgré que les loups soient effrayés en général, ils étaient également attirés. Ce n’était qu’au bout d’un an qu’elle avait compris pourquoi. Elle était libre. Entièrement libre. Aucune chaîne n’était à sa taille, aucune prison n’était assez petite. Elle était déjà enfermée dans l’enveloppe de son esprit, le reste était bien futile à coté de cette enveloppe. Elle esquissa donc un mince sourire quand elle comprit que le mâle ne lui ferait rien. Encore une fois elle avait gagné une partie, sans savoir pourquoi, sans avoir fait la moindre chose. Ce n’était pas plus mal d’ailleurs…
Puis des hurlements, puissants, qui se rapprochent. Des hurlements audibles malgré la pluie. Des hurlements avide, avide du corps de la demoiselle. Isïl redressa la tête, ses oreilles se pointèrent en avant et elle fixa l’entrée de la grotte. Un frisson la parcourut. Elle croisa le regard du mâle et y lu la promesse qu’il lui faisait. Le sourire de la demoiselle disparut, fugace. Elle murmura alors dans un souffle.
« Mais pourras-tu me protéger de toi ? »
La respiration de la demoiselle était lente. C’était une question, prononcée sur un ton mystérieux, doucereux. Comme un défi. Mais elle semblait si sérieuse… et si tiraillée. Comme si ces simples mots lui avaient coutés. Oui… Pourra-t-il la protégée de ces propres pulsions ? De ses propres envies et désir. Un désir inassouvi pour le moment. Comme tous les mâles, il la désirait. Du moins d’une certaine manière. La dame blanche frissonna de nouveau et se détourna du mâle lorsque les hurlements retentirent une nouvelle fois, tout près d’eux. Un coup d’œil vers l’entrée et elle les vit. 4 mâles. Des solitaires… Quoi qu’elle n’en était pas entièrement sûre, la pluie et la boue masquant les odeurs. En parlant de boue, les solitaires en étaient couverts. La belle prit peur, l’espace de quelque secondes. Elle frissonnait, semblait tétanisée. Elle ferma les yeux et lorsqu’elle les rouvrit, on y lisait une volonté farouche et une sauvagerie effrayante. Un mince grondement remonta le long de sa gorge, ce qui attisa les ricanements des solitaires qui venaient de pénétrer dans la grotte. Elle esquissa un sourire ironique, plein de malveillance. Sa voix s’éleva alors, porteuse d’un telle ironie qu’elle en devenait vexante.
« Messieurs ! Je vous attendez, je suppose que vous comptez vous amuser avec moi ? Mais allez y je vous en prie. »
Et elle s’approcha d’eux. Elle passa près de son alpha, effleurant les flancs de celui-ci, délicatement. Un remerciement muet, une confiance soudaine qu’elle semblait lui porter. Et également un rappel. Elle n’était pas prête d’oublier la promesse qu’il lui avait faîte. Et si jamais il avait le malheur de l’oublier, elle serait là pour la lui rappeler. La belle s’approcha donc des mâles, elle s’arrêta à un cm du premier, esquissa un sourire doucereux et mielleux. Il s’approcha et effleura le flanc de la demoiselle de son museau. La réponse fut rapide, trop pour qu’il est le temps de réagir. La demoiselle pivota d’un mouvement brusque et ce fut tout aussi brutalement que sa gueule se referma sur la gorge du mâle. Sous le coup il tituba et tomba au sol, laissant sa gorge grossièrement exposé. La demoiselle n’hésita pas et en un coup de croc elle s’empara de la vie du solitaire. Et un de plus. Un de plus sur sa longue liste de meurtrière guidée par sa folie.
Les yeux de la demoiselle s’était rétrécit, devenant une fente si mince que ses pupilles noire s’y perdirent. Les trois autres mâles réagirent aussitôt. L’un d’eux hésita brièvement devant le grondement inhumain qui sortit de la gueule de la belle. Mais ils attaquèrent. Les trois en même temps. Elle s’attaqua au premier. Les coups de crocs fusait, mélangé à la salive du mâle qui décidément ne pouvait se retenir de baver comme un gros porc. Tss. La demoiselle fut contrainte de se hisser sur ses pattes arrière, en même temps que le solitaire. Le combat se poursuivit debout, les deux combattants tentant de faire tomber l’autre tout en lui déchiquetant la gueule. Elle le fit saigner, il la fit saigner. Mais sa silhouette fine eu raison d’elle, Isïl bascula au sol et le mâle la domina de toute sa hauteur. Elle gronda, lui choppa la gorge et planta ses crocs dedans alors que le mâle lui labourait le poitrail de ses griffes. La belle sentit alors les crocs des autres, ils l’attaquaient au flanc. Puis plus rien… Son alpha s’était-il jeter dans la bataille pour l’aider ? Comme il l’avait promis. Elle esquissa un sourire, et continua son combat contre son propre assaillant. | |
| | | Neokil * Admin
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Jeu 10 Déc - 18:48 | |
| Quelques minutes passèrent. Attendre, il n’avait d’autre choix. Pourquoi fuir? A quoi bon, ils étaient déjà proche. Trop proche à son goût. Neokil ne répondit pas à la louve, n’y trouvant aucune réponse. Se mettre lui-même à l’épreuve. Pourquoi? Bonne question. Ses babines se retroussèrent quand il aperçut leurs silhouettes. Ses oreilles se plaquèrent contre sa nuque. Des silhouettes imposantes, couvertes de boue, bientôt de sang. Liquide écarlate dans lequel ils baigneraient. Un pas de plus de la part de ses inconscients. Un pas de plus vers leur mort. L’alpha tiendrait sa promesse. Maintenant, en cet instant. Jusqu’au bout? Peut-être. A moins qu’il ne la laisse avec eux, si jamais tout cela finissait par tourner mal, il laisserait son instinct prendre la décision. L’idée qu’il aurait du la violé, pour éviter la venue de ses solitaires, lui passa par l’esprit. Pas de regret. Ce qui était fait appartenait au passé. Le futur restait une feuille blanche, vierge. Lui seul possédait l’encre pour y écrire.
Son pelage, aussi blanc que la neige vint frôler le sien, gris et dorée, ternis par le contact de la boue, mais qui n’en restait pas moins superbe. Le mâle en fut surpris, bien qu’il le cacha. Ils étaient quatre exactement. Une carrure impressionnante, un corps couvert de boue ce qui rendrait leurs mouvements plus lourd. Un bon point pour les deux sudistes. Mais cela avait peu de chance de faire pencher la balance, dans un camp comme dans l’autre. Leurs regards brillaient de la même lueur. Mélange d’excitation et d’impatience, les rendants presque fou. Fou de désir. Un grognement franchit le seuil des lèvres de Neokil. Pourquoi s’avançait-elle vers eux ? L’espace de quelques instants, il eut peur. Peur qu’elle ne s’offre à eux. Peur qu’elle soit attirée vers eux. Une pointe de jalousie serra son cœur, une fraction de seconde. Non, sa bêta ne pouvait pas être attiré par ses êtres répugnants. C’était tout simplement impossible. Tout cela n’était que le fruit de son inconscience. Il en aurait lâcher un rire amer, si la situation avait était propice. Qu’est-ce qu’il pouvait être con parfois ! Hum. Son regard dorée ne quitta pas la louve, il fit d’ailleurs quelques pas dans son sillon. Garde du corps. Chevalier servant. Rien de cela. Une promesse était une promesse. Enfin, dès le moment qu’il ne risquait pas sa vie. Le premier coup fut donner. Isïl ouvrit le bal. De ses propres yeux, il put observer la grâce et l’élégance de ses mouvements, féroces et meurtriers. Son conscience reprit de nouveau la parole, quelques secondes. Il ne regrettait pas de l’avoir laisser tranquille. Le corps du premier solitaire s’étala, inerte. Son sang se mêlant à la boue. L’alpha réagit à la seconde. Un bon, souple et puissance. Il se jeta de pleins fouet dans la bataille. Une rage meurtrière dans ses superbes yeux dorés.
Dans mouvement féroce de l’épaule, il frappa les solitaires, trop proche de la louve à son goût. Surprise muette, ils s’étalèrent dans la boue, certain volant dans les airs. Un plaisir de sentir que sa force était toujours aussi destructrice. Ses babines toujours retroussés, il se jeta sur le premier mâle dans son périmètre d’attaque. Il chercha à l’attraper par la gorge, mais le solitaire ne se laissa pas faire. Lui aussi eu la même idée, au même instant. Leurs mâchoires se rencontrèrent, s’accrochant l’un à l’autre. L’alpha tenait la partie supérieur de son museau l’autre la partie inférieur de mâchoire. Ils roulèrent dans la bout, jouant des griffes tout autant que des dents. Aucun ne voulant lâcher l’autre. Neokil mordait férocement, rapide il s’arracha de l’emprise de l’autre, profitant de son instant d’hésitation pour fonder sur sa gorge. Un claquement sec, il tenait sa vit entre ses crocs. Le solitaire n’avait d’autre option que de mourir ou de mourir. Son destin avait était marqué, l’instant même où il avait osé pénétré dans la grotte et posé son regard sur Elle. Dans sa gorge, un goût métallique et salée. Larme et sang mêlé l’un à l’autre, dans un dernier souffle. Son museau était maculé de cette même trace écarlate. Le Sudiste roula sur le côté, donnant un coup de patte dans le corps sans vie de son adversaire. Il était blessé, mais ne faisait pas attention. Au pleins cœur de la bataille, son sang remplie d’adrénaline qui empêchait des blessures d’agir. Pour l’instant. A peine eut-il le temps de se relever, que quelques chose vint l’écraser sous son poids. Un hoquet de surprise s’échappa de ses lèvres, suivit d’un gémissement quand Neo’ sentit une mâchoire se refermer sur sa nuque. Habitué à ce genre de situation, il eut tout de même aussi mal quand les dents du solitaire s’enfoncèrent dans sa nuque. L’alpha se cabra avec rage, ignorant la douleur qui parcourait sa colonne vertébral, cherchant à tomber sur son flanc et, au dernier moment, s’étalant à demi sur l’autre mâle pour qu’il lâche sa nuque. Le but fit attend et Neokil se jeta sur lui, lacérant sa poitrine découverte avec ses griffes, plantant ses dents tranchantes dans son estomac. De nouveau, le goût métallique du sang, des lambeaux de chaire arraché. Le malfrat donna un coup de patte arrière dans a mâchoire, le sudiste tituba un instant. L’autre profita de ce moment pour lui sauter dessus. A une demi-seconde près, Neokil bondit sur le côté, parvenant à éviter le coup mortel qu’il lui avait adressé. Il en profita pour l’attaquer sur le côté, enfonçant ses griffes dans sa chaire, attrapant sa nuque dans sa mâchoire. Game Over. Il enfonça ses crocs, un craquement retentit. Une vie disparu, dans le néant. Pas le temps de revenir sur son acte. D’ailleurs, il n’avait pas l’intention de le faire. Son regard brun parcouru la grotte. De nouvelles silhouettes étaient apparu. Énorme, cruel, pervers. Les premiers mots qui lui venaient à l’esprit. Ses muscles étaient douloureux. Il s’ébroua, envoyant des gouttes de sang autour de lui. Combien était-il? Aucune idée. L’alpha ne chercha pas à les compter. Il se sentait faible, n’avait aucune idée de comment c’était débrouillé la louve, mais elle était encore en vie, ses chaleurs coulaient toujours. Déstabilisant un instant Neokil, mais qui se ressaisit rapidement. Les solitaires qui arrivaient étaient bien plus gros et féroce. Leurs chances faces à eux étaient faibles. Le sudiste bondit sur le côté, esquivant un coup de dent mortel. Il cria :
« Isïl, dégage, je gère.
C’était en partie un mensonge. Comment était-il censé géré face à des brutes pareils. Mais, si elle s’enfuyait par la fissure … l’alpha pourrait retenir les solitaires quelques instants, au moins le temps que la bêta prenne la fuite. Hum. Un bon plan. Suicidaire, certes. Mais il s’en sortirait. Enfin … il espérait. Pas le temps de voir si elle l’avait, oui ou non obéit à son ordre. Car s’en était un, l’alpha bondissait sur le mâle le plus proche. Près affronter son destin. | |
| | | « Isïl »
« Messages : 65 « Date d'inscription : 29/11/2009 « Age : 29 « Phrase Perso : « J'te conseille vraiment de fermer ta gueule »
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Sam 12 Déc - 17:24 | |
| Le combat se poursuivait, violent. Le sang coulait, les grondements s’intensifiaient et la colère de la belle augmentait d’un cran à chaque seconde. Tout comme sa folie. Une folie qu’elle contenait dans son esprit, cette enveloppe étroite. Et bientôt l’enveloppe allait exploser. Elle n’arrivait pas à se concentrer, elle n’y arrivait plus. Elle pensait à ses assauts et pensait également à chacune des fibres de son corps qui étaient en contact avec ce solitaire. Répugnant. Effrayant. Monstruosité. La belle blanche gronda, grondement puissant, effrayant. On ne penserait pas qu’elle puisse contenir une telle haine. Elle était toujours au sol, du sang coulant de son poitrail blanc comme neige. Elle redressa brutalement la tête et ses crocs se plantèrent dans la gorge de son dernier adversaire, qui s’écroula sur le coté dans un râle d’agonie. Enfoiré va. Elle se redressa, lentement mais avec un charisme incontestable. Comme lorsqu’un chef de guerre se redresse, et que les soldats constatent avec plaisir qu’il a survécu à un combat qui semblait trop dur pour lui. Elle grimaça, observa la chair arrachée de son flanc, observa le sang qui dégoulinait le long de son poitrail et de son ventre fait de poudreuse. Le pelage habituellement blanc de la belle n’était désormais qu’une tâche rouge. Elle était souillée, encore. Tâchée par le sang. Tâchée par le meurtre. Et voila d’autres solitaires qui arrivent. Merde… Merde. Que pouvait-elle faire ? Même avec son alpha elle n’aurait pas la force de repousser ces solitaires. Qui étaient d’ailleurs plus fort que les précédents. Tout ça à cause de ses chaleurs… tsss. Dans un grondement elle murmura
« tsss… Bande d’éjaculateur précoce, allez vous faire voir. »
Ils attaquèrent encore. La belle allait s’élancer quand le mâle la bouscula, manquant de la faire tomber. Et un ordre. Dégage, je gère. Espèce de sale menteur, couillon espèce de… La demoiselle ferma les yeux et inspira, retenant le flot d’insulte qu’elle aurait voulut lui balancer à la gueule. Plus le temps passait plus elle se sentait lié à lui, mais il était également exaspérant. Il était le seul à pouvoir lui donner des ordres et il ne se gênait pas pour le faire. Mais la demoiselle ne voulait pas partir. Elle voulut repartir à l’assaut quand quelque chose l’en empêcha. Un instinct, une petite voix en elle. Celle de la louve terrifiée qui était en elle. La petite Isïl fragile, cette poupée de porcelaine qui était là, parfois, un peu… Alors elle prit la fuite. Se glissant dans la faille si fine qu’elle avait remarquée un peu plus tôt. Et elle attendit de l’autre coté, tremblante comme une feuille. Elle avait peur. Elle avait mal. Elle avait abandonnée, elle était partit… Elle se détestait. Elle resta là, immobile, assise contre une paroi de glace. Petite fille perdue. Pitoyable. Elle redressa la tête, une larme coula. Unique. Larme de rage. Un grondement remonta, elle l’atténua et se redressa, péniblement. Elle quitta sa cachette.
La bataille faisait rage, et le mâle était en difficulté, il semblait baigner dans son sang. La demoiselle gronda, violemment, avec suffisamment de conviction pour que les solitaires se tournent vers elle. La dame blanche fixa le chef droit dans les yeux et son pouvoir s’activa. Le chef des solitaires se mit à hurler, effrayé par ce qui se déroulait dans sa tête. Des morts. De la souffrance. Encore et encore. Comme depuis toujours. De la peur. Des doutes. Et des hurlements effrayés, des glapissements de chiots battus alors qu’elle ne détournait pas son regard de lui. Pas encore. Il fallait qu’il souffre mentalement, encore. Pour que les autres prennent peur à leur tour et qu’ils fuient. Pour ne plus jamais revenir. Et c’est ce qui se passa. Ils fuirent tous, alors qu’elle ne relâchait pas son emprise mentale sur le chef. Il hurla, encore et toujours. Et chacun de ses hurlements effrayés alimentait la haine de la belle. Sa haine contre elle-même… Sa haine contre le monde entier. Elle mit fin au carnage, et vacilla. Sa respiration était saccadée. Son cœur battait si fort qu’on pouvait l’entendre. Ses veines palpitaient, avec a l’intérieur un sang brûlant. Et un poison qui brûlait tout autant… Le mâle s’enfuit. Ils étaient en sécurité, mais à quel prix ? Elle était folle. Car un contact physique était déplaisant, mais un contact mentale encore plus, car on est jamais aussi proche de l’âme.
Elle gronda, tremblante de rage. Prisonnière de sa folie. Elle se tourna, observe le mâle qui semblait prêt à s’écrouler. Il saignait abondamment. Une partie d’elle aurait voulut l’aider, mais elle ne pouvait pas. Elle ne pourrait jamais… Et là elle était mal. Elle était monstre. Elle voulait le tuer. Le tuer comme elle voulait tuer les autres. Tuer le monde. Elle gronda, s’approcha d’un pas, s’apprêta à bondir. Elle ne voyait que sa gorge, si découverte. Un coup de croc et se serait finit, elle se serait emparée de sa vie. Elle croisa le regard de l’alpha, frissonna. Elle se noya, chuta. Et d’un bond elle disparut dans la fissure, la petite faille dans laquelle il ne pourrait la suivre. Il ne fallait pas qu’il la suive, elle voulait le tuer… Elle était folle. Un souffle.
« Ne me suis pas… pas dans cet enfer. »
Et elle s’engouffra dans la faille. Parcourant quelque mètres avant de se laisser tomber au sol, contre une paroi de glace. Elle grimaça, gronda, soupira. Elle finit par panser ses plaies et lorsque qu’elle se sentit mieux, elle se redressa, observa ce qui l’entourait. De la glace, encore. Des pics qui ressortait des parois. Alors elle s’y heurta, violemment. Masochiste qu’elle était. Elle se planta des stalagmites dans les pattes, se faisant saigner à s’en mordre la langue. Et elle se laissa tomber une nouvelle fois, coinçant sa tête sous ses pattes, se plongeant dans un mutisme de détresse. Le monde n’est que souffrance… Par sa faute. | |
| | | Neokil * Admin
« Messages : 239 « Date d'inscription : 20/11/2009 « Age : 27
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| Sujet: Re: * La puanteur à l'état pure. |Pv. Isïl Sam 26 Déc - 11:41 | |
| Il avait mal. Ils étaient trop. Le sang écarlate se mêlait à cette boue hideuse. C’est là qu’il pourrait, c’était une évidence. Un coup d’œil sur le champ de bataille suffit. Elle est partie. Gentille petite bête. Il la voit partir, sent sa haine à son égard. Oui, il aimait profiter de son pouvoir. Voir que les autres l’écoute. C’est un plaisir particulier, après tout, il n’est pas Alpha pour rien. Pourquoi ne pas abandonner ? Courir au loin. Ce n’est pas lui, Neokil alpha du Sud, qu’ils voulaient. Non, c’était Elle. Ses solitaires la voulaient, la désirait. La remarque de la bêta lui avait arraché un sourire. Sourire qui se transforma en grimace de douleur quand il sentit une mâchoire se refermé sur sa cuisse. Neo’ lâcha un gémissement. Fait chié. Il se retourna, ignorant cette douleur féroce qui brûlant son corps entier. Un hurlement féroce s’échappa de ses lèvres. Un de ses hurlements qui signifie tout simplement : Crève bouffon. Un lambeau de chair fut arracher, il plaqua ses pattes avants contre la poitrine de son adversaire, plantant ses yeux dorées dans ceux du solitaire. Un sourire sadique étira la commissure de ses lèvres. Dans les pupilles de l’autre, il voyait danser cette flamme suppliante, lorsqu’on comprend, quand on sait qu’on va mourir. La pitié n’était que pour les faibles, ce ne serait qu’un meurtre par mis tant d’autres. Ses griffes s’enfoncent dans sa cage thoracique, presque lentement. Glissant avec facilité dans sa chaire. Son cou se tend vers sa gorge, plantant ses dents dans sa gorge. Un goût métallique glisse le long de sa langue, malgré la douleur il profite. Ses canines teintes d’écarlates s’enfoncent dans sa chaire, sa mâchoire se ferme. D’un mouvement brusque, il se relève, arrachant sa peau et un bout de son artère. Sous ses coussinets, le souffle de son ennemie se fait stertoreux, irrégulier. Quelques secondes suffisent pour qu’une dernière brise s’échappe de ses lèvres. Le mâle bondit, son pelage autrefois flamboyant ne représente plus qu’un mélange de vase et de sang. De nouveau la douleur le ronge. Peu importe.
Neokil fait deux pas. Il ne reconnaît pas sa puissance habituel, sa souplesse. Non, ce n’est plus qu’une démarche lourde, douloureuse. Sa patte blesse glisse sous son poids. L’alpha se retrouve au sol, incapable de se relever. Il pousse un juron digne de faire rougir un pirate. Sa fierté en prenait un coup. Il tente de se relever, mais glisse, retombant une nouvelle fois. Le loup baigne dans son sang, il a mal. Il va mourir. Une nouvelle fois, la pirate sent une masse sur son dos qui l’écrase encore plus dans la boue. L’alpha ne lui laisse pas le temps d’attaquer, il roule sur le côté, l’écrasant sous son poids à lui. Non, pas sous sa graisse, sous ses nombreux kilos de muscles ! Et oui, même dans un moment si critique, il ne parvenait pas à s’empêcher de se flatter lui-même. Simple habitude, que voulez-vous. Neokil n’a pas le temps d’enchaîner, son corps est trop faible, il tente d’attraper la queue de l’autre, mais il a le temps de s’enfuir, bondissant de nouveau sur lui. Deux solitaires l’entours, rapidement suivit d’un troisième. C’est foutu. Merde. Rare son les fois où il avait perdu espoir, sa grosse tête et son arrogance l’en avait empêché. Non, il ne voulait pas … mourir. Ses paupières se ferment. Bon, s’il faut commencer à croire à un Dieu ou une puissance supérieur, c’est maintenant. Une prière aller … nan. Même pas en rêve en faites. Hors de question d’attendre la mort comme une tapette. L’alpha du Sud commence à rassembler les dernières miettes de son énergie. Le compte à rebours est enclenché. 10.9.8...2.1. Il bondit, lâchant un hurlement puissant, mélange de rage et de douleur qui résonna à des kilomètres à la ronde. Un crie de guerre, qui sait, cela lui porterait peut-être chance. Son corps se tend, il aspire une bouffé d’air qui même aussi loin, se teintent des chaleurs de la louve. C’est pour ça qu’il allait crever. C’est avoir eu le temps de la … bref. Il ouvre sa gueule, cherchant à rencontrer un de ses pelages puants et crasseux. Sa mâchoire claque dans le vide, une patte s’abat sur son flanc, il s’étale dans la boue, presque assommé. Son instinct le pousse à se rouler sur le côté, laissant les marques de son sang qui coulait vite. Beaucoup trop vite. Le pirate tente de se relever, il glisse, tombe. Au-dessus de sa tête, il sent le mouvement d’une gueule qui fend l’air, près à attraper sa nuque. Ses paupières se ferment une nouvelle fois, sa mâchoire se crispe. Adieu.
Rien. Pourtant il l’attend cette lumière au bout de ce tunnel obscure. Mais elle ne vient pas. Le mâle commence à s’énerver, putain si même la Faucheuse commençait à ne plus être ponctuel. Il a toujours mal, mais s’impatiente. Combien de temps devait-il attendre encore. Non pas qu’il ait hâte mais, à quoi bon le faire attendre? Quelques minutes passent, lentement. Trop à son goût. Paradis ou Enfer ? Enfer sans doute, il n’avait jamais était un ange, loin de là. Après, il pourrait toujours conclure un pacte avec Satan … oh, puis merde, il verrait bien. Enfin, si on décida à l’achever un jour. Soudain, des jappements, des gémissements. Neokil ouvre ses yeux, surpris. Il aperçoit des silhouettes qui s’élancent au loin. C’est peut-être une illusion, son cerveau se laisse peut-être bercer par son désir, en cette instant. L’odeur était toujours aussi dégelasse, la douleur aussi présente. Cela ne pouvait être un caprice de son esprit. La situation aurait était tout autre. Genre lui, sur une île déserte avec des demoiselles toutes aussi séduisantes les unes que les autres … La douleur vive dans sa cuisse le coupe de ses fantasmes. Le loup se relève avec difficulté. L’odeur des solitaires avait disparu, le parfum de la louve était toujours là. Il ne voulait pas qu’on le voit ainsi, au bord de l’écroulement. Souillé par son propre sang dont la texture écarlate s’écraser sur le sol. Il tourne la tête, croise le regard de la louve, titube dans sa direction. La bêta aussi est dans un mauvais état, mais cela est à peine comparable à ses blessures. Son corps flamboyant s’enflamme, il se retint de justesse de s’écrouler. Non, pas dans cette boue. Il entend son grognement, s’enquit presque. Voulait-elle l’attaquer ? Qu’elle fasse vite alors, de toute manière, il serait incapable de se défendre, même contre une demoiselle. Neokil avance. Sous ses pattes, il sent le surface rocailleuse de la grotte. Il se dépêche d’attraper quelques plantes pour penser ses blessures. Végétaux dont il avait apprit le don au cours de ses vagabondages et ses rencontres, notamment auprès de soigneur. Le mâle les mâche un instant, leur goût lui donne envie de vomir, mais c’est une question de survie. Il avait déjà perdu assez de sang. Il recrache la mixture aux différentes endroits où ils saignaient, ne parvenant à panser tout, il se contenterait de ça. Le corsaire se laisse tomber, lasse. Son regard se porte directement sur cette faille où elle avait disparut. Il rampe, glisse. Laissant derrière lui la boue et le sang. Il aimerait la voir, tout simplement. Ses oreilles ses dressent, le vent lui porte sa voix, douce et pourtant taché de folie. « Ne me suis pas… pas dans cet enfer. » Neokil ne s’arrête pas, il devrait peut-être, mais n’a pas peur. Cela finirait par le perdre, il s’en fouettait pas mal. Il se blottit contre la parois glacial, à quelques centimètres de la faille. Son esprit est brouillé par la douleur, il articule tout de même ses quelques mots :
« La vie est un enfer, que je te suive ou non.
Sa langue rouge sang glisse sur la plaie de sa cuisse qu’il n’avait pas couvert en entier. Le liquide écarlate à la goût de boue, de mort. Il n’aime pas, préfère celui de ses adversaires dont il gardait un échantillon sous sa langue. Ses paupières se ferment presque, il somnole, se laissant aller au grès de ses rêves, de ses songes …
Un sursaut envahit son corps. Quel est ce bruit? Un heurtement. Venait-elle de se cogner ? Il bondit sous ses pattes qui tremblent légèrement sous son poids. Putain, même pas le temps de piquer un somme. Il observe, projette son regard à l’intérieur, se posant sur elle. Un grognement s’échappa de ses lèvres, un grognement mécontent, un grognement qui l’a prévenait. Neo la voyait se jetant contre les stalagmites tranchants. Horrifié, il gronde sur le ton d’un ordre :
« Arrête tout de suite.
Sa patte se glisse dans la faille, frappant l’air, cherchant à la stopper dans son acte. Elle ne devait pas faire cela. C’était mal, elle se faisait du mal. Le canidé sent sa détresse, frémit. Il n’aime pas, ne veut pas la voir comme ça. Personne ne méritait ça. Il veut se glisser dans la faille, mais il se bloque aux épaules, obliger de reculer, lâchant un grognement mécontent. Faychié. Le mâle s’ébroue, rage, envoyant de la boue et du sang autour de lui. Une douleur cuisante lui lacéra la colonne vertébrale, il se laisse tomber. Son corps forme un arc de cercle autour de la faille, ses yeux dorées sont posés sur elle. Il ne comprenait pas pourquoi elle se faisait du mal, il voulait l’aider pourtant. Chose bien rare chez lui. Offrir de son temps à quelqu’un d’autre. Neokil la surveille, près à réagir si elle se replongeait dans son mutisme corporel. Il ne savait pas comment … mais il trouverait une solution. Ses paupières se ferment à demi, il reste tout de même attentif au moindre mouvement. Le loup à mal, ses muscles sont douloureux, sont sang continue à couler par endroits. Passer la nuit dans une grotte comme celle là n’a rien de bon. Peut-être même allait-il mourir … bah, nan, et puis quoi encore ! Une flamme apparaît dans les airs, à quelques mètres au-dessus de sa tête. De plus près, on distingue une libellule au corps flamboyant et aux ailes enflammés. Elle semble glisser, ses ailes la propulse vers l’avant avec grâce, se glissant dans la faille. Sa lumière et sa chaleur se projetèrent sur toutes les parois de la faille. Un petit sourire souleva la commissure de ses lèvres charbons. Les mensonges pouvaient être gros, on n‘en entendait rien dans sa voix. On sentait la conviction faire vibrer ses cordes vocales.
« Isïl … tout ira bien.
Ses paroles furent suivit d’un gargouillement venue de son ventre. Il se rendit soudain compte qu’il était mort de fatigue certes, mais de faim aussi. L’idée d’un bon petit lapin dodue le séduisait fort. Neokil se redresse, titube un instant avant de faire quelques pas souple le long de la parois. Pas en état de chasser, mais l’appel du ventre était toujours plus fort. Son regard se pose une dernière fois sur la cachette de la demoiselle, puis il s’élance sous la pluie battante.
Une vingtaine de minute plus tard, il est là. Sur le seuil de la grotte, son pelage boueux collé à son corps musclé, une forme gisant dans sa mâchoire crispé. Puah. Il n’avait rien trouvé de mieux que ce jeune lapin. Pas très gros, mais pas maigre. Bah, il ferait bien l’affaire. L’alpha commence à bouffer, goulûment, affamé. Mais soudain il s’arrête. Était-elle toujours là ? Après tout, elle aurait put aussi bien partir. L’odeur de la boue et du sang masquait toute forme d’odeur. Il balança la carcasse dans la faille, il verrait bien.
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