Just Not Happy ( Prio. Enami )

Just not Happy

Priorité Enami

La force de la lumière s’abaissait lentement, au rythme de la descente de l’astre lumineux lui-même. Alors que tout ce qui était encore présent dans le monde se teintait d’une douce couleur rouge, on put apercevoir une ombre se glissé entre deux troncs d’arbres morts pour commencer à errer dans les ombres du coucher de soleil. Cet animal n’était ni blanc ni noir quoi qu’il possédait les deux. Tricolore, voilà la couleur du loup qui se trouvait là. Il était presque invisible à l’aube et au crépuscule car les ombres créer lui permettait souvent de mieux se terrer, mais pour le moment l’astre que tous appelait soleil n’était pas encore suffisamment bas pour que le corps particulièrement massif de Melzer passe inaperçu. Un craquement se fit entendre et les oreilles du loup se redressèrent. Une odeur étrange lui parvint aux narines et alors il sut immédiatement qu’il s’agissait d’un solitaire. Accélérant la cadence, Melzer finit par bondir avec puissance sur le loup qui avait fait l’erreur de se retrouver sur sa route. Le loup était d’un noir profond et semblait maigre, mais cela ne dérangeait pas du tout le mâle tricolore. Montrant lentement les crocs, Melzer coucha les oreilles et le loup noir détala. Lorsqu’il fut certain d’être seul, Melzer laissa le poil de son échine retombé mollement sur son dos et ses oreilles se redressèrent. Le mâle se lécha les babines puis il reprit sa route d’un pas lent.

Bien qu’encore incertain des endroits où il se promenait, Melzer savait une chose, il se trouvait bel et bien sur les terres ou il vivrait toute sa vie. Des terres qu’il protégerait et ou il veillerait sur un dominant. À cette pensée, le poil de Melzer s’hérissa lentement. Il n’aimait pas particulièrement avoir un ou une chef, mais il devrait s’y faire. Il avait vécu de nombreuses années en solitaire et si il ne voulait pas finir par mourir de faim, il se devait de devenir un serviteur digne de se nom. Pourtant, quelque chose en lui disait qu’il finirait par le regretter. Secouant la tête, Melzer décida d’arrêter de se torturé l’esprit inutilement. Reniflant l’air qui l’entourait, Melzer décela le parfum si doux d’une fleur des glaces. Il s’agissait d’une plante rare qui ne poussait que lorsqu’il y avait des températures froide ou encore de la glace. Accélérant le pas une nouvelle fois, Melzer se mit à trotter lentement.

Il en fut ainsi durant quelques minutes. Lorsque Melzer ralentit l’allure, la cascade s’ouvrit à lui. Reniflant l’air une nouvelle fois, le mâle sut qu’il ne s’était pas trompé. Levant les yeux quelques secondes, il les vit et alors, aussi imperceptible soit-il, un sourire apparut sur les lèvres du guérisseur. Cette marque de bonheur ne dura qu’une demi-seconde et elle disparut. Abaissant les yeux, le mâle renifla le sol lentement. La terre était imprégné d’une odeur qui devait être celle du ou de la dominante. Couchant les oreilles lentement, le mâle redressa la tête et alors il se sentit observer. Gardant les oreilles couchées, Melzer hérissa lentement l’échine et il poussa un profond grondement. Cette présence n’était pas réellement la bienvenue.

« Melzer … »

Bonjour

Alors que Melzer laissait entendre un profond grondement, une colombe tomba d’un arbre. Lorsque le loup tricolore se retourna pour regarder, il reconnu sa dominante. Mais cela ne l’empêcha pas de gronder tout de même. Ce face à face semblait déplaire à la louve blanche. Comment Melzer pouvait le savoir ? Tout simplement car son pelage couleur neige était hérissé et que tout comme lui-même, elle montrait les crocs tout en poussant un grondement continue. Pour un guérisseur, ce n’était pas réellement une bonne idée car son rang se trouvait loin derrière les dominants, mais cette apparition surprise ne lui avait pas réellement plut. La louve qui se trouvait devant lui semblait sur le bord de la crise de nerfs, mais ce n’était pas ce qui empêchait le mâle de la regarder fixement. Quelques secondes passèrent ainsi, dans une immobilité complètement. Mais Melzer le savait très bien, c’était une chose qui n’allait pas durer très longtemps. Avec ce qu’il avait apprit sur la dominante, elle allait faire en sorte de se venger. Cette pensée magique fut véridique. La louve prononça son nom d’un ton particulièrement venimeux ce qui donna envie à Melzer de sourire lentement, mais son grondement sourd le tenait occupé.

Aussi soudainement que la pluie torrentielle en plein été, Melzer sentit la louve lui pousser les jambes. Malgré les très bon réflexes du mâle, il ne put s’empêcher de tombé lamentablement au sol. Il fut accueillit par la glace ce qui lui coupa le souffle quelques secondes. Cessant de grondé, Melzer posa son regard couleur noisette sur la louve qui avait cessé de le regarder. Gardant les oreilles couchées, Melzer se releva rapidement et il secoua sa fourrure épaisse. Lorsque se fut fait, il posa son regard sur la louve. Il ne fallut que quelques instants à la louve pour qu’elle le regarde de nouveau. Se léchant lentement les babines, Melzer sentait la colère bouillir en lui. Normalement il n’acceptait pas se genre de traitement, mais il savait très bien que le rang d’oméga lui serait réservé si il répondait à se manque se respect. Se mettant en position assise lentement, Melzer redressa les oreilles lentement lorsque la louve lui adressa la parole. Sa voix était glaciale mais ce n’était pas ce qui allait déranger le mâle. Il en avait vu des loups dans ses cinq années de vie. Il se contenta d’ouvrir les lèvres et de répondre à son tour.

- Bonsoir serait mieux vu les circonstances mademoiselle …

Sa voix était grave et sombre mais il y avait tout de même du respect. Levant la tête quelque seconde, Melzer vit que la lune avait enfin fait son apparition. Pourtant, la nuit semblait devoir être claire cette nuit. Il y avait beaucoup d’étoiles. Suite à cela, Melzer reposa son regard noisette sur la louve qui lui tenait compagnie. Il ne savait pas tellement comment elle avait fait pour apprendre son nom car ils ne s’étaient jamais rencontré encore. Mais ce n’était pas une chose qui l’intéressait vraiment en fin de compte. Le mâle se lécha lentement les babines avant d’ouvrir une nouvelle fois les lèvres.

- Vous semblez tendu …

« Quelle importance ? »

« L’accueil est tellement chaleureux. »

Bien que calme, Melzer sentait que la louve n’était pas prête à lui faire confiance. Il sentait que même si sa vie était en danger, elle ne voudrait jamais qu’il ne lui vienne en aide. Elle finirait par flancher. Elle finirait par faire tout ce que les autres avant elle avait fait. La confiance se gagne et se mérite. Melzer sait comment la mériter. Cependant, il savait que le petit incident qui s’était produit quelques minutes auparavant ferait en sorte qu’elle le mépriserait encore et que sa confiance serait difficile à obtenir, mais il avait confiance. Le mâle tricolore sentait qu’Enami avait changé de comportement et même si elle semblait calme, Melzer préférait rester sur ses gardes. Cette louve changeait trop facilement de comportement pour que Melzer ne se doute de rien. Bien qu’Enami semble vouloir l’impressionner, le mâle restait de glace. Il la regardait se mouvoir autour de lui tel un chat regard un rayon de lumière. Il reniflait l’air silencieusement, s’imprégnant un peu plus de son odeur à chaque fois. Il savait qu’il ne pouvait faire l’erreur qu’il avait faite deux fois. Quoique cela lui avait plus. Il avait toujours aimé défié l’autorité. Mais cette fois, il ne le ferait pas. Une voix lui murmurait à l’oreille de la combattre et de la remettre à sa place alors qu’une autre voix lui disait de suivre la voie de la raison. Melzer se contenta de secouer la tête pour faire taire les voix.

La voix de la louve attira son attention et il la regarda silencieusement. Cette reprise n’avait pas semblé lui plaire et cette réponse ne lui plaisait pas. Melzer se contenta cependant de garder le silence. Dire bonjour ou bonsoir modifiait considérablement une conversation mais pour Enami, cela n’avait pas d’importance. Là était son erreur malheureusement pour elle. Melzer réfléchissait silencieusement tout en la suivant des yeux. Il ne serait certainement pas victime d’une attaque surprise. Lorsque Melzer ouvrit les lèvres pour la deuxième fois, Enami lui répondit quelque chose qui n’avait pas vraiment de lien avec ce que lui-même avait dit plus tôt. Bien qu’une réponse convenable lui ait plus d’avantage, il n’en fit pas grand cas. Ouvrant lentement les lèvres une nouvelle fois, Melzer laissa quelques secondes de suspense avant de laissez entendre sa voix caverneuse.

- Vous auriez préféré une révérence ? Je peux en faire une si vous voulez …

Un sourire en coin se fit voir mais il disparut rapidement. Il n’avait pas dit cela pour être méchant. Il voulait seulement savoir ce qui la dérangeait tant. Elle ne pouvait pas vraiment dire que Melzer était au courant de son arrivé, il ne l’avait jamais vu et son odeur lui était inconnu. Il était normal de réagir ainsi. Pour lui du moins …

[Je me permet, Enami m'a conseillé de venir ici, elle a la flemme de nous faire un sujet xD]

« Echarpe de brume…

…Qui vole et qui virevolte »

Une épaisse brume venait de tomber, sans que qui que se soit ne puisse donner une explication logique ou qui tienne un minimum la route. Le temps était pourtant magnifique, ciel bleu, soleil éclatant, puis cet épais brouillard qui semble tomber de haut. Enveloppant le monde, enveloppant ces terres, les vôtres et celles des autres. Tout dépend de son bon désir, à lui. Lui qui désormais s’est résigné à l’état de minuscule goutte d’eau, lui, parmi tant d’autre. Car il est brume, du moins il représente une partie infime de la brume. Celle à la forme de loup, bien que vous ne le voyez pas, imaginez un loup fait de brume, dessinez en des contours invisible pour visualiser sa taille. Et voila le tableau. Et il vous voit, tout deux. Deux membres d’une même meute, qui se trouve en plus être la sienne. Intéressant. Et vous, vous comprenez peut être ce qui vous arrive. Quoi que, le mâle gris ne le savait peut être pas. Mais la demoiselle devait se douter que le chef des espions était présent parmi eux, elle se devait de connaître chaque membre de sa meute. Le contraire serait la pire des humiliations de la part d’un chef de meute. Le canidé mit donc fin à la plaisanterie. Il réapparut devant vous.

Comme immergeant lentement du décor, tel un personnage de Bd qui se glisse lentement dans une des cases de l’histoire, l’espion gris se trouvait à quelque centimètre de sol et il rejoignit la terre ferme dans un atterrissage souple et silencieux. La neige étouffa ses bruits, sa respiration tranquille s’élevant dans un fin nuage de buée. Ou de brume, à vous de voir, ça correspondrait bien au profil du canidé en plus. Les oreilles d’Assan se pointèrent en direction de ses deux « compatriotes » si j’ose dire. Ils sont loin d’être amis, il n’avait jamais rencontré le chef guérisseur et ignorait jusqu’au nom de celui-ci. Après tout il s’en fichait totalement. Et il connaissait la demoiselle de nom, ayant également eu vent du caractère de celle-ci. Une peste assumée qu’il faut éviter de contrarier. C’était le conseil qu’on lui avait donné, et prudent il l’appliquait au mieux. Les prunelles métalliques du loup se plantèrent dans celles de la louve blanche. Ses prunelles semblables à l’acier d’une lame, aussi froids que le gel qui les entourait, aussi sombre que la nuit. Vide de sentiments, vide de pensées. Essayez donc de lire en lui, qu’on rigole un peu. D’un signe de queue il salua les deux canidés.

Il se tourna vers l’autre mâle, le toisant en silence, le jaugeant avec insistance. En fait il se fichait complètement du nom du guérisseur, seulement la politesse lui avait appris de s’intéresser aux gens. Ou du moins de faire semblant de s’intéresser à eux. Ça les flatte voyez vous.

(( J’avoue , j’avoue xD tu RP toujours aussi bien ma belle

))

« J’ai autre chose a faire que traiter avec un impotent.

« Assan.

Bien que cette louve ne lui plaise pas réellement de part son caractère venimeux qui faisait en sorte qu’elle semblait dérangée, mais également car elle ne savait pas respecter les loups qui avaient intégré son clan. C’était pour cette raison que Melzer préférait parfois la solitude aux contrôles trop poussé de certains dominant envers sa meute personnelle. Le mâle tricolore savait très bien que ses paroles pourraient, un jour, poussé sa dominante à la vengeance, mais jamais il ne changerait de comportement ou même de caractère seulement car elle ne l’aimait pas. Alors que Melzer observait la louve qui semblait avoir décidé qu’il était mieux de l’ignoré, le mâle se sentit observer. Tournant les oreilles vers l’arrière quelques secondes, Melzer les redressant tout de même pour éviter de faire croire à une attaque. Cette louve était assez étrange pour croire à cela. Lorsque Melzer ouvrit les lèvres, il sut rapidement que la louve l’avait mal prit. Juste à la réaction qu’elle eut lorsqu’il ouvrit les lèvres.

Préférant rester en position assise pour ne pas se fatigué, Melzer continuait d’observer la louve blanche comme si il avait rien de mieux à faire que cela. Attendez un peu. Il n’a rien de mieux à faire. Ouvrant la gueule pour bailler, Melzer se lécha ensuite les babines comme si de rien était. Quelques secondes passèrent ainsi en silence avant qu’Enami n’ouvre les lèvres pour s’adresser à lui. Un impotent. Un sourire se glissa sur les lèvres du tricolore et Melzer se retint de rire. S’il faisait cela il était certain que la louve voudrait le tué. Alors qu’il tournait lentement les yeux pour regarder autour de lui, il vit apparaitre un loup soudainement. Comme s’il n’avait été que brume. Léchant lentement ses babines, il ne s’y intéressa pas réellement plus longtemps. Un loup est un loup et Melzer en est un lui-même alors il ne sera pas vraiment surpris de voir un loup. De toute manière la louve blanche s’était trouvé avec lui avant l’arrivé de ce mâle alors Melzer avait eut le temps de détaillé un loup. La louve blanche regarda le nouveau venu comme si elle le connaissait déjà. Si c’était le cas, il devait être du même clan qu’elle donc du sien également. Lorsque l’autre tricolore dit le nom de la dominante, il prononça un et en le regardant. Ce qui voulait dire qu’il ne connaissait pas son nom. Melzer voyait bien que l’autre ne s’y intéressait pas réellement, mais s’il le demandait c’était car il voulait être poli. Ouvrant donc les lèvres, le mâle tricolore prononça un mot bien distinct.

- Melzer …

Voilà, le mâle connaissait son nom et il ne l’oublierait certainement pas de si tôt. Le mâle tricolore ne lui retourna pas la question, car il eut un doute que la louve connaitrait également son nom et qu’elle finirait un jour ou l’autre par le prononcer. Au moment ou presque ou il sortait de ses pensées, le mâle entendit la louve prononcer le nom du loup qui venait de se joindre à eux. Magie ! Melzer est un devin maintenant ? Je ne crois pas non, mais c’était prévisible. Soudainement, Melzer se souvint de la phrase de la louve dite un peu plus tôt et il la regarda.

- Si vous le dites …

Suite à cela, le mâle laissa ses pattes avant glissé dans la neige scintillante et en moins de deux, Melzer fut coucher. Il les regardait silencieusement sans plus réagir. Il restait tout de même sur ses gardes.

Sourire ironique. A peine masqué. Apparemment il avait loupé une scène qui aurait pu être bien amusante. Dommage. Mais bon, il trouverait sûrement un autre intérêt à cette conversation. Ou pas. Après tout ces loups étaient peut être de parfait crétin, malgré ce qu’ils prétendaient. Tout le monde se croit intelligent et fort, c’est bien pour cela que notre mâle cendré ne se fit qu’a son propre jugement. Aussi injustifié soit-il. L’espion se plongea dans un mutisme qui peut être agaçant, peu importe. La réponse de l’autre mâle lui parvint alors faiblement aux oreilles, le forçant à quitter sa rêverie pour se soucier un minimum du nom qu’on lui offrait. Melzer ? Ok. Mais ne crois pas que ce nom restera gravé dans sa mémoire. Enfin… techniquement si, il est pas suffisamment con pour oublier un nom seulement il pouvait finalement bien s’en passer, et c’était pas cette annonce qui allait bouleverser sa vie. Il lui en fallait plus. Beaucoup plus.

Il jaugea le mâle pendant quelques secondes encore, avant de se détourner, laissant au passage une impression de jugement hâtif, porté sur un simple coup d’œil. Ça correspondrait bien au genre de la maison. Jugement hâtif. Première impression, qui n’évolue que par la suite, en fonction de vos paroles et vos gestes. Puis le guérisseur prononça une autre phrase, dénué d’intérêt. « Si vous le dîtes » Bien sur qu’elle le dit. Sinon elle aurait gardé le silence, ce que tu aurais du faire d’ailleurs. Cette simple pensée sembla le réjouir un peu, l’ombre d’un sourire passant sur son visage de glace. Furtif. Et voyant que le silence commençait à s’installer d’une façon qui risquer d’être définitive, l’espion cendré prit alors la parole. Une voix qui au premier abord semblait dénué d’expressions, mais au fond on percevait une pointe d’ironie. Un amusement finement masqué.

Politesse. Une chose qui lui ouvrait bien des portes, cela ne fonctionnait pas avec tout le monde certes, mais il avait appris à s’en servir. Cela créer une sensation d’innocence, qui dans son cas à lui était fausse, qui pouvait masquer ses véritables attentions. Bon ok là il voulait juste s’amuser un peu mais bon, ça aurait pu être autre chose. De toute manière il était ainsi. Faux, beau parleur. Les mots sont des clés, qui ouvrent toute les portes. Ce sont par des mots que les accusés reconnaissent être coupables, par des mots que l’on exprime des sentiments, par des mots que l’on relate des faits plus ou moins important. Et c’est par des mots qu’il se fait apparaître sous un jour différent, à chaque fois. S’adaptant, jouant, en fonction des situations et de ses humeurs.

Le cendré s’éloigna donc de quelques pas, se hissant souplement sur une pierre recouverte de neige. Il chassa d’ailleurs celle-ci d’un simple coup de queue, avant de s’allonger sur la pierre lisse, s’y lovant presque. Il posa alors ses prunelles sur les deux autres lupins. Son visage figé dans une expression qu’on ne pouvait pas vraiment définir. Un visage de marbre, ne laissant retranscrire que des sensations furtives, changeantes. Comment donc connaître réellement ses pensées ou son humeur actuelle ?

Désolé , j’ai AUCUNE inspiration , vous bougez pas d’un poil , j’sais pas quoi répondre x_o

« Il n’y avait aucune conversation »

« La passivité n’existe que pour les faibles »

L

S

« Il n’y avait aucune conversation »
Admettons. Dans un sens elle n’avait pas tort. On aurait pu songer à une dispute, une rafale de répliques acides de sa part et à coté le mâle tricolore qui tentait misérablement de rattraper le coup. Sauf qu’il était k.o depuis longtemps apparemment. Enfin depuis longtemps, façon de parler hein. Peut être qu’au bout d’une minute le pauvre guérisseur s’était déjà fait remballé au moins trois fois. Il n’avait pas assisté à toute la scène, ce qui était bien dommage d’ailleurs. Tranquillement allongé sur son piédestal improvisé, le cendré était pénard jusqu'à ce que la demoiselle se sente obliger de venir l’emmerder lui aussi. D’un bond souple elle se hissa sur son rocher, l’envoyant à terre d’un simple coup de patte. Et hop, une information de plus. La demoiselle était tout sauf fragile. En la voyant on ne la penserait pas forte, et on l’imaginait encore moins être une bonne combattante. Comme quoi, les impressions peuvent être trompeuses. M’enfin en ce qui concerne l’autre crétin, pas de doute. Rien d’intéressant ne pouvait émaner de son cerveau de noix de cajou. Le cendré se retrouva donc dans la neige, dos contre celle-ci, les pattes en l’air. D’un mouvement agile il roula, se glissant souplement sur le ventre, position plus valorisante que celle d’un clébard faisant mumuse sur le dos.

Ses prunelles métalliques se lèvent au ciel, se faisant happé par le regard de la dame blanche. Bah tiens. Evidemment confortablement allongé sur ce qui lui appartenait quelque secondes plus tôt, la demoiselle le snobait, provocante du haut de son perchoir. Et là, il y avait tant de possibilités. Il pouvait se barrer, furieux de s’être fait renversé par une louve. Seulement il n’était pas comme ça, il allait pas se barrer à la moindre action tout de même ? Surtout que s’il se vexait pour une chose aussi futile que ça, il n’était pas prêt de conserver très longtemps sa fierté. La deuxième solution était de monter sur ses grands chevaux et de l’attaquer, violemment. Seulement il n’était pas assez con pour attaquer un adversaire qu’il ne connaissait pas, surtout lorsque sa dernière information était que la demoiselle semblait bien plus forte qu’il n’y paraissait. La seule chose qu’il gagnerait à se rebeller c’était des coups de crocs, la mort ou bien être relégué au rang d’oméga. Une promotion pas très intéressante. La dernière solution, qui lui semblait la moins risquée et la plus intéressant, était de jouer le jeu. Jusqu’au bout. N’était-il pas censé être ce que les autres voulaient qu’il soit ? Il serait le gentil loup attentif pour les pauvres demoiselles. Il serait le mâle qui ne se laisse pas faire pour tous les emmerdeurs. Et pour elle il serait le loup qui réagit d’une façon imprévue. Ce genre de réaction trop rare qui l’amusait. Alors c’était décidé. Puis la demoiselle reprit la parole. La passivité n’existe que pour les faibles ? Un sourire amusé apparut sur le visage du cendré. Furtif

Et oui. Personnellement ça ne le gênait pas de se faire discret, et n’être là qu’en spectateur ne le gênait pas. Il n’était pas du genre à foncer tête baissé. Il était un taciturne, fin stratège à ses heures perdues. Et si récoltait des informations permettait ensuite de tuer en quelque secondes, cela en valait la peine. Il était du genre à tuer dans votre sommeil, cela ne le gênait nullement. Vous trouvez ces techniques lâches et mesquines ? M’en fout. Au final lui vivra et vous mourrez. Alors vos pensées philosophiques bien débiles vous les emporterez dans votre tombe hein. Le canidé se redressa alors et souplement remonta sur le rocher. Ses pattes atterrissant où il le désirait, les glissant de part et d’autre de la demoiselle. Il était au dessus d’elle et sa position bancale ne tenait qu’a un fil. Finalement il s’allongea sur un coin du rocher. Y déposant son popotin. Et le reste de son corps ? Sur la demoiselle pardi ! Son torse musclée se déposant tranquillement sur le dos de la belle blanche, ses antérieurs se posèrent de l’autre coté de sa silhouette. Il l’observa, l’espace de quelques secondes, comme soudainement pensif. Finalement il observa le mâle qui n’avait rien dit. Il esquissa un sourire ironique et mauvais.

Et voila. Façon plutôt poli de lui balancer à la tronche qu’il était un mâle faible, indigne de son intérêt. Bon ok, il était en train de lui parler. Mais ce n’était pas pour lui murmurer des mots doux, alors ça va. L’odeur corsé d’un autre mâle lui parvint alors à la truffe. Bordel y font chier. Ils ont pas autre chose à foutre ? Lâchant un soupir, le cendré murmura dans un souffle audible juste pour la demoiselle.

- Super. Un autre bouffon avec la chance qu’on a.

Tiens. Son habituel « je » venait de se transformer en « on ». Intéréssant

Le loup qui se trouvait avec eux semblait vouloir lécher les pattes de la dominante pour qu’elle ne lui accorde qu’un petit moment de simplicité. Melzer pour sa part n’avait pas du tout envie de rester avec cette petite garce aux poils longs. Le loup tricolore trouvait que cette louve au pelage de neige cachait quelque chose. Un caractère aussi détestable cache toujours quelques choses de difficile ou de triste. Déglutissant en silence, la tête de Melzer tournait lentement pour passé de Assan et pour venir se déposé sur Enami. Ce petit manège ne dura cependant que très peu de temps car le loup argenté décidé qu’il avait le droit de se juché plus haut que sa dominante. A ce moment, sur les lèvres de Melzer, on put clairement déceler un sourire moqueur et sauvage. Comme si il savait très bien ce qui allait finir par arriver. Cette impression presque sadique se transforma de nouveau en neutralité lorsque la louve couleur neige se redressa pour allé tout bonnement voler le trône de son chef Espions. Melzer se retint de rire avec une facilité surprenante et il posa son regard couleur noisette sur le mâle qui se trouvait au sol. La phrase du mâle et de la femelle ne l’avait pas intéressé alors il ne l’avait pas réellement écouté. Son regard était posé sur l’argenté qui était tombé un peu plus tôt. Melzer pensait avoir eut honte lorsque la colombe lui avait foutu une raclée, mais il devait avouer que Assan venait de vivre pire honte que lui-même. Se faire foutre une raclée par une femelle devant un autre mâle avait tout pour être gênant.

Alors que Melzer se redressait lentement pour s’assoir en silence, Enami ouvrit les lèvres et ce qu’elle dit attira son attention : « La passivité n’existe que pour les faibles ». Cette phrase fit dresser les poils de l’échine du Chef Guérisseur et l’on put voir que ses lèvres se contractaient doucement. Il avait promis lorsqu’il avait quitté son chez lui que jamais personne ne dirait cela lorsqu’il serait la. Levant son regard de feu vers la louve blanche, Melzer se surpris à se demandé si elle serait aussi fière si son pelage se retrouvait couvert de boue et de sang. Une scène peu recommandable se déroula dans sa tête et un nouveau sourire apparut sur ses lèvres. Cependant, le sourire avait quelque chose d’effrayant. Ouvrant les lèvres, Melzer s’adressa à Enami.

- Les faibles ont un jour été fort … ce n’est qu’un cercle vicieux mademoiselle …

La voix du mâle était légèrement différente, comme si un déclic s’était fait en lui. Ce qu’il venait de dire n’avait rien de méchant. Une simple remarque, mais c’était peut-être quelque chose qui ferait réfléchir la corneille qui lui servait de dominante. Alors qu’il refermait lentement les lèvres, une nouvelle odeur apparut. Bien qu’il ne sache pas à qui elle appartenait, Melzer reconnu immédiatement l’odeur du Sud. Peu après cette découverte, la voix d’Assan se fit entendre. Il répondait lui aussi à Enami, mais ce qu’il disait n’avait aucun réel sens aux oreilles de Melzer. Il décida donc de l’ignoré. Lorsqu’Assan se dirigea vers le rocher, Melzer le suivit silencieusement des yeux. La scène qui se déroula sous ses yeux le fit sourire et lorsque le Chef Espions s’adressa à lui comme si il était le chef du monde, Melzer ne put se retenir de laisser entendre un rire machiavélique et mauvais. Lui un guérisseur passif ? Le mâle argenté ne savait pas qui il était et il ne le saurait jamais réellement. Quelque secondes passèrent en silence après que Melzer eut terminé de rire. Ouvrant lentement les lèvres, le mâle tricolore se releva lentement et se secoua avec vigueur. Imposant et particulièrement puissant, Melzer savait très bien qu’il aurait put être chef guerrier, seulement il préférait les plantes et le silence des forêts. Elles au moins ne commentaient pas un pas ou une course un peu trot lente. Ce fut à se moment que le tricolore parla, il trouvait que l’attente avait été suffisante.

- Je ne ferai rien pour te faire plaisir Assan … Tu sais très bien que le commentaire te va comme un gant à toi aussi … alors cesse tes âneries …

Ce fut a ce moment que le dominant du Sud apparut dans son champs de vision. Melzer lui jeta un bref coup d’œil et le commentaire de Assan, bien que murmuré le fit sourire lentement. Le bouffon se trouvait en lui. Il n’avait pas à en chercher.

[ Ordre ; Mee ; Neokil ; Assan ; Melzer. Ca vous va ? : D ]

/ Bonne initiative /

/ A part venir me prouver que les sudistes n’ont aucun sens de l’orientation , tu veux quoi au juste ? /

/ Une photo ? Un autographe ? Une estimation de la taille de mon ego ? /

/ Chut , dégage . Ton invitation vient d’expirer. /

/ J’sais pas , mais en tout cas c’est trippant de les envoyer chier /

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